Habituellement, lors des entraînements sportifs traditionnels, on ne mesure que des temps
de passage à certains endroits le long du parcours ne permettant que de calculer des vitesses moyennes.
Les analyses subséquentes ne tiennent ni compte de la trajectoire réelle de l’athlète ni
de la topographie du parcours. Il est donc impossible de localiser l’endroit exact où l’athlète a perdu
de la vitesse et d’en expliquer rationnellement la cause. Avec l’avancement technologique
dans le domaine du positionnement par satellites GPS, il existe des récepteurs permettant de déterminer
des positions à une précision centimétrique à une cadence élevée (10 Hz ou mieux), et ce en temps
réel. Dans cet article, les mesures de performances de cyclistes obtenues par méthodes GPS sont
intégrées à des données physiologiques et à des images vidéo. De plus, le relevé topographique
du vélodrome a permis de construire un modèle numérique de terrain (MNT) de celui-ci.Usually, during traditional sport
training one only records split times
at certain points over a course which
just allows to calculate average
speeds. Subsequent analyses do not
consider the real trajectory of the
athlete and the topography of the
course. It is therefore impossible to
precisely locate where and/or when
an athlete has lost speed. Advances
in Global Positioning System (GPS)
technology have led to receivers
allowing for the calculation of
positions, in real-time, with
centimeter level accuracy at a high
sampling rate (10 Hz or better). In
this paper, the cyclists’ performances
as monitored by GPS are integrated
with video images and heart beat
recording. A GPS topographical survey
has also allowed to construct a
Digital Terrain Model (DTM) of the
velodrome