editorial reviewedThe knowledge of physicians regarding nutrition is often far below the expectations of patients, and does not comply with official recommendations. However, poor-quality nutrition and diet represent the first cause of mortality worldwide. As a result of an insufficient training and awareness, many physicians cannot meet patients' expectations. Moreover, nutrition is sometimes felt as a field of low scientific level, thereby opening the area to pseudo-scientific drifts. We advocate an improvement in the training in nutrition during the medical cursus, namely by the transversal integration of nutritional insights into medical courses, and the recognition of post-university training validated by the academic authorities. A clarification of the roles and the recognition of the competency are urgently required to promote the professionalism of nutritional counselling.Les connaissances des médecins en matière d’alimentation et de nutrition sont souvent en-deçà des attentes des patients et en décalage par rapport aux recommandations officielles. Pourtant, la mauvaise alimentation constitue la première cause de mortalité à l’échelle planétaire. Les attentes des patients sont importantes en matière de nutrition et le médecin y est mal préparé en raison d’une formation insuffisante. De plus, la nutrition est parfois perçue comme une matière peu scientifique, et la reconnaissance des compétences en nutrition est insuffisante, ouvrant le champ à des dérives pseudo-scientifiques. Nous plaidons pour une meilleure formation en nutrition dans le cursus des études médicales, notamment en intégrant les aspects nutritionnels de manière transversale au cours de la formation des futurs médecins, et pour la reconnaissance des cursus de formation post-universitaires validés par les autorités académiques. Une clarification des rôles et une reconnaissance des compétences sont urgentes afin de professionnaliser les conseils nutritionnels