Place de la femme médecin en médecine générale : sa représentativité dans les structures universitaires, académiques, ordinales, syndicales et associatives

Abstract

CONTEXTE : la démographie médicale est en changement. La profession se féminise. Au 1er janvier 2021, 51,5 % des médecins généralistes en exercice sont des femmes. Dans d’autres domaines professionnels en cours de féminisation, les femmes peinent à occuper les postes à responsabilités. Cette difficulté que rencontrent les femmes à occuper des postes à responsabilité est-elle également présente en médecine générale ?OBJECTIF : décrire le sex-ratio homme-femme en 2021 des postes à responsabilités des structures universitaires, académiques, ordinales, syndicales et associatives de médecine générale. Secondairement, description de leur âge, comparaison des résultats avec l’année 2011.MÉTHODE : étude épidémiologique, observationnelle, descriptive. Définition des structures et des postes. Recueil des données par adressage d’un courriel aux structures concernées ou par internet si nécessaire. L’analyse statistique a été réalisée avec le logiciel stata.RÉSULTATS : 550 structures ont été sollicitées. 24 % des données ont été obtenues par courriel et 76 % ont été recueillies sur internet. Le sexe-ratio global tous postes et structures confondus est de 37 % de femmes. Les structures où les femmes sont le plus représentées sont les structures universitaires (43 %) et celles où elles le sont le moins sont les structures associatives (30 %) (p = 0.007). Les femmes sont moins présentes dans les postes à haute responsabilité (présidence, direction) (24 %) que dans les autres postes (39 %) (p < 0.001). Il y a une augmentation significative (p < 0.001) du pourcentage de femmes tous postes et structures confondus entre l’année 2011 (21 %) et l’année 2021 (37 %). Les femmes occupant les postes à responsabilité sont plus jeunes que les hommes : la médiane d’âge chez les femmes est de 40.5 ans et chez les hommes 57 ans.CONCLUSION : les femmes sont minoritaires dans les postes à responsabilité des structures universitaires, académiques, ordinales, syndicales et associatives de médecine générale. Elles sont plus jeunes que leurs homologues masculins. Leur pourcentage s’est accru entre 2011 et 2021

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions