Notas botánicas sobre la región de Araracuara (río Caquetá, comisaría del Amazonas, Colombia)

Abstract

Some geographical, geological and pedological information concerning the area of Araracuara (Amazonas) are gives. The natural vegetation and the evolution of the secondary forest formed after the swidden cultivation, are described. In conclusion, a comparison of the effects of human action on the Amazonian forest is made between the Amerindian and the occidental technology.Après une introduction contenant des données sur la géographie, le climat, la géologie et la pédologie de la région d'Araracuara, les formations végétales primaires de cette partie d’Amazonie colombienne sont décrites. La forêt sempervirente est l’élément dominant, sa taille et sa structure varient suivant les sols et la proximité du fleuve (Rio Caueta). Les plus belles forêts (de 35-40 m de haut) se rencontrent sur les terrasses fluviales inondables à sol franc. Sur les sols sablonneux des terrasses hautes et des plateaux gréseux, la forêt est plus basse (20-25 m de haut). Au niveau des affleurements rocheux, il se présente une végétation arbustive a herbacée avec localement des zones rocheuses dénudées, des parties marécageuses appelées localement "chusqueales” et des savanes. Ensuite quelques effets de l’action humaine sur cette végétation sont décrits et principalement ceux dus aux cultures réalisées par les indiens Huitoto-Nipode. Ces derniers abattent des parcelles forestières d’un hectare environ qu'ils brûlent durant la saison sèche. Au début de la saison des pluies suivante, ils effectuent diverses plantations qu’ils abandonnent généralement au bout de deux ans. La régénération naturelle de la forêt est suivie grâce à l'étude de parcelles d’âge différent et, 20 ans après l’abandon des cultures, la forêt peut atteindre une hauteur de 15m et avoir un sous-bois bien structuré. Des observations similaires ont été effectuées sur d’anciens lieux d’habitation "jofoi" ; la récupération de la végétation naturelle y est moins bonne et on peut observer des placettes sans aucune végétation. Enfin, dans les conclusions, la comparaison est faite avec les conséquences d’une exploitation irraisonnée de la forêt à des fins commerciales, exploitation entraînant irrémédiablement des catastrophes écologiques.Sastre Blanco José Carlos, Reichel H. Notas botánicas sobre la región de Araracuara (río Caquetá, comisaría del Amazonas, Colombia). In: Bulletin de l'Institut Français d’Études Andines, tome 7, N°1-2, 1978. pp. 105-117

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