CONSTRAINTS TO CROP PRODUCTION AND ADAPTATION STRATEGIES OF SMALLHOLDER FARMERS IN SEMI-ARID CENTRAL AND WESTERN ZIMBABWE

Abstract

Smallholder farmer agricultural productivity in developing countries is limited by diverse biotic and abiotic constraints. They have, however, developed adaptive strategies to cope with some of these constraints, thereby strengthening their resilience to various stresses. The objective of this study was to establish crop production constraints faced by smallholder farmers in semi-arid Lower Gweru and Lupane areas of Zimbabwe, as well as coping and adaptation strategies used. Focus group discussions and structured interviews were used to collect data. High rainfall variability (CV = 0.30) had the highest ranking (most important), followed by shortage of inputs collectively, from focus group discussions. Farmers adapted to rainfall variability mostly through choice of crop and planting dates, adjusting the levels of inputs (fertiliser in particular) they used, as well as by resorting to cropping in areas with a high water table. Sixty percent of the farmers in both communal areas experienced shortage of planting seed, while shortage of fertiliser was reported by 75 and 30% of the farmers in Lower Gweru and Lupane, respectively. Labour was a major constraint to 65 and 20% of the farmers in both locations, respectively; while draft power shortage affected 50 and 25% of the farmers. About 50% of the farmers in Lupane reported the problem of crop damage by elephants. The HIV and AIDs pandemic and poor soils were also reported during focus group discussions. Farmers coped with input shortages by hiring and sharing resources. They reduced damage from elephants by harvesting their crops early. The effect of HIV/AIDs weakened the labour force and some communities in the study areas helped affected families by working in their fields.La productivit\ue9 agricole des petits paysans dans les pays en d\ue9veloppement est limit\ue9\ue9 par de diverses contraintes biotiques et abiotiques. Ils ont, cependant d\ue9velopp\ue9 des strategies adaptatives pour faire face \ue0 ces contraintes, consolidant ainsi leur resilience aux divers stress. L\u2019objectif de cette \ue9tude \ue9tait d\u2019\ue9tablir les contraintes de la production agricole auxquelles font face les petits paysans dans les basses regions semi-arides de Gweru et Lupane au Zimbaw\ue9, ainsi que les strategies d\u2019adaptation utilis\ue9es. Des discussions de groupes et des entretiens structur\ue9s ont \ue9t\ue9 utlis\ue9s pour la collecte des donn\ue9es. La grande variabilit\ue9 de pluies (CV = 0, 30) a re\ue7u le rang le plus \ue9lev\ue9 (le plus important); suivie de la p\ue9nurie g\ue9n\ue9rale d\u2019intrants, selon les discussions de groupes. Les paysans se sont adapt\ue9s aux variabilit\ue9es de pluies \ue0 travers le choix des cultures et des dates de semis, en ajustant les niveaux d\u2019intrants (engrais en particulier) qu\u2019ils utilisaient, ainsi qu\u2019en se recourant aux espaces de production avec une nappe phr\ue9atique affleurant la surface du sol. Soixante pourcent des paysans dans les deux zones communales rencontraient la p\ue9nurie des semences, alors que la penurie en engrais \ue9tait rapport\ue9e par 75 et 30% des paysans de la basse Gweru et Lupane, respectivement. La main d\u2019oeuvre a \ue9t\ue9 une contrainte majeure pour 65 et 20% des paysans dans les deux regions, respectivement; tandis que le manque de traction animale a affect\ue9 50 et 25% de producteurs. Environ 50% de producteurs au Lupane ont rapport\ue9 le probl\ue8me de destruction des plantes par les \ue9l\ue9phants. La pendemie du VIH/SIDA et la pauvret\ue9 des sols ont aussi \ue9t\ue9 rapport\ue9es pendant les discussions de groupes. Les producteurs se sont adapt\ue9s au manque d\u2019intrants en loyant et en partageant leurs ressources. Ils ont r\ue9duit les dommages caus\ue9s par les \ue9l\ue9phants en r\ue9coltant de fa\ue7on pr\ue9coce leur cultures. Les effets du VIH/SIDA ont affaibli la force de la main d\u2019oeuvre et certaines commaut\ue9s dans les milieux d\u2019\ue9tude ont aid\ue9 les familles affect\ue9es en travaillant dans leurs champs