13 láminasDans un travail récent (1954), j'ai fait ressortir les difficultés que
les systématiciens recontrent pour séparer les nombreuses espèces du
genre Gryllus. J'ai indiqué que, parmi les caractères utilisés dans
ce but, l'appareil copulateur du /riffle semble étre le plus valabie
et le plus constant. Toutefois, j'indiquais en méme temps qu'il
ne semblait pas qu'on puisse demander davantage à ce caractére et
en particulier, qu'il ne permettait pas d'établir des divisions d'ordre
générique. Je dois revenir aujourd'hui sur cette question. L'étude que
j'ai poursuivie de l'organe copulateur des Gryllus m'a permis d'examiner
plus de la moitié des quelque deux cents espéces actuellement
classées dans ce genre. La comparaison des nombreuses formes étudiées
amène en effet à les grouper en plusieurs catégories assez nettement
caractérisées. Ce groupement permet de confirmer les affinttés
qui avaient été mises en valeur par des méthodes différentes. Le
cas le plus typique est celui qui permet de rapprocher par un caractère
anatomique les espéces américaines du genre Gryllus et deux de
nos espèces françaises (Gryllus campestris et G. bimaculatus) dont
les affinités étroites avaient déja été mises en évidence par les résultats
des croisements interspécifiques réalisés par Mlle. Cousin.Peer reviewe