Revue Marocaine de la Prospective en Sciences de Gestion
Abstract
Dans un environnement plus ou moins stable, les entreprises s’adaptent aux contextes où elles opèrent et convergent vers des modes de financement bien déterminés. Elles les jugent beaucoup plus profitables. Il est aussi le cas de certaines économies, où les entreprises s’orientent, en matière de financement, vers une option caractéristique de la maturité du système financier. Dans les contextes de crises, les choix du financement changent suite aux bouleversements de l’environnement, qui peuvent suivre des tendances imprévisibles. Dans ce cas, l’État en premier ordre, et les banques par la suite, jouent des rôles de régulation d’importance capitale. L’État actionnaire est aujourd’hui sollicité de reprendre sa place, en vue de promouvoir, maintenir, orienter et financer la création de valeur chez les entreprises vulnérabilisées par les crises. L’intermédiation bancaire doit jouer, aussi, dans le sens de soutenir l’appareil productif. Le secours bancaire est appelé pour assurer le sauvetage de la prospérité, précédemment, partagée entre entreprises et banques
