Bamako Institute for Research and Development Studies Press
Abstract
The degradation of the living environment is a concern for the population of Sébouafla, a neighborhood in the city of Vavoua located 431 km from Abidjan. This situation is characterized by the presence of uncontrolled deposits of household waste and the proliferation of wastewater discharge points throughout the neighborhood. The objective of this study is to show the health risks related to the poor management of household waste. The research methodology is based on a documentary research. This made it possible to collect information, statistical and demographic data on Sebouafla. A questionnaire survey of 272 heads of households was conducted to supplement the information in the literature. The results show that 68.38% of households use buckets or basins to store garbage at home. Before the disposal of solid household waste, 56.62% of the respondents used the inside of their yards for storage. Household waste, which is mainly disposed of by women (76.84%) and children (18.38%), is generally found in the streets (73.16%) or is incinerated (15.07%). The streets are the main areas of discharge of wastewater from washing and cleaning (90.07%). Wastewater from showers is mainly drained into the streets (44.86%) and into cesspools (40.07%). These different practices degrade the living environment and expose the population of Sebouafla to risks of diseases such as malaria (84.93%), colds (23.16%), typhoid fever (21.26%), diarrheal diseases (15.44%) and skin diseases (13.60%).La dégradation du cadre de vie est une préoccupation pour la population de Sébouafla un quartier de la ville de Vavoua situé à 431 km d’Abidjan. Cette situation est caractérisée par la présence des dépôts sauvages d’ordures ménagères et la prolifération des points de rejets des eaux usées à travers le quartier. L’objectif de cette étude est de montrer les risques sanitaires liés à la mauvaise gestion des déchets ménagers. La méthodologie de recherche est fondée sur une recherche documentaire. Ce qui a permis de collecter des informations, des données statistiques et démographique sur Sébouafla. Une enquête par questionnaire auprès de 272 chefs de ménages a été faite pour compléter les informations de la documentation. Les résultats montrent que 68,38% des ménages utilisent des seaux ou des bassines pour la conservation des ordures à domicile. Avant l’évacuation des déchets solides ménagers, l’intérieur des cours constitue les lieux de conservation pour 56,62% des enquêtés. Les ordures ménagères dont l’élimination est principalement assurée par les femmes (76,84%) et les enfants (18,38%) se retrouvent généralement dans les rues (73,16%) ou sont incinérées (15,07%). Les rues constituent les principaux espaces de rejet des eaux usées de lessives et de vaisselles (90,07%). Les eaux usées issues des douches sont majoritairement drainées dans les rues (44,86%) et les puits perdus (40,07%). Ces différentes pratiques dégradent le cadre de vie et exposent la population de Sébouafla à des risques de maladies tel le paludisme (84,93%), le rhume (23,16%), la fièvre typhoïde (21,26%), les maladies diarrhéiques (15,44%) et les dermatoses (13,60%)
