La transmutation des transuraniens par recyclage en réacteur permet de ramener en quelques siècles de refroidissement la radio-toxicité des déchets de haute activité à vie longue mis au stockage au niveau de celle de l'uranium naturel ayant servi à produire la même quantité d'énergie en cycle ouvert. Les principales difficultés pour sa mise en oeuvre découlent des propriétés neutroniques et physiques des actinides mineurs, aboutissant à privilégier les réacteurs à spectre rapide, avec toutefois de gros problèmes de faisabilité du combustible pour les options d'incinération "hétérogène" où les actinides mineurs sont chargés à part dans des cibles spécifiques placées dans les réacteurs électrogènes, ou dans une double strate de réacteurs sous-critiques dédiés. Quant aux produits de fission à vie longue, leur transmutation ne semble pas, en l'état actuel des études, pouvoir présenter une option de gestion suffisamment efficace
