Institut national de la recherche agronomique (Paris)
Abstract
Les méthodes d'assainissement de sols contaminés, par des traitements biologiques, conduisent à des résultats satisfaisants lorsqu'il s'agit de contaminants organiques simples, tels que les hydrocarbures. La présence de métaux toxiques hypothèque cette démarche. Cette étude permet d'évaluer le taux de pollution d'un site polycontaminé et la faisabilité d'une décontamination douce par la valorisation de processus naturels d'autoépuration. L'utilisation d'un modèle in vitro prouve que les micro-organismes présents sur le site sont résistants aux métaux et sont capables de dégrader les hydrocarbures. L'étude de cette réaction dans une colonne de lixiviation montre que la dégradation microbiologique des hydrocarbures s'accompagne d'une augmentation de la solubilité des métaux dans les eaux de percolation .</p