Activité physique et dépression

Abstract

Un rapport récent du National Institute for Health and Care Excellence inclut la thérapie par l’exercice en groupe parmi les traitements de première ligne auprès des patients adultes souffrant de dépression, y compris dans les cas graves. L’intérêt est à la fois de réduire les symptômes dépressifs mais aussi d’améliorer leur santé physique plus faible. Chez l’adolescent souffrant de dépression, la pratique de l’exercice physique est suggérée mais n’est pas reconnue comme faisant partie des traitements complémentaires de première ligne. Cependant, de nouvelles études encourageantes ont montré un effet antidépresseur notable chez les jeunes, notamment en milieu hospitalier psychiatrique. Les effets antidépresseurs de l’exercice en groupe pourraient être dus à des mécanismes neurobiologiques (neuroplasticité, inflammation, réponse endocrine…) et psycho-sociaux (image de son corps, estime de soi, sentiment d’auto-efficacité, support social…). Un tel programme d’exercices physiques implique une supervision par un personnel qualifié, assurant un cadre et une structure de séances spécialement conçus pour les personnes souffrant de dépression. L’exercice doit être aérobie, d’intensité modérée avec au moins 2 séances par semaine chez l’adulte et 3 chez l’adolescent pendant au moins 10 semaines. Il faudra veiller à ce que le programme soit attrayant et adapté aux difficultés physiques et psychiques de chaque individu pour favoriser sa participation active

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