research

Un trivial sport‐santé

Abstract

peer reviewedL’évolution de la société est telle que la sédentarité et le nombre de personnes en surpoids ne font qu’augmenter. En touchant la quasi-totalité des jeunes, l’éducation physique se trouve en première ligne pour agir. Toutefois, le temps hebdomadaire qui lui est imparti et le temps d’activité effectif dans une leçon ne peuvent être suffisants pour exercer un effet décisif sur leur santé. Il peut alors être intéressant que le professeur d’éducation physique endosse un rôle supplémentaire d’éducateur à la santé. Le principe est de faire acquérir les compétences (motrices, techniques, tactiques, etc.) prévues par le programme mais aussi et surtout, d’apporter aux élèves des informations importantes pour leur vie de citoyen, des idées, des astuces, des mises en garde qu’ils pourraient retenir et appliquer au quotidien. Ainsi la physical literacy (l’éducation de l’élève par le mouvement) et l’accountability (le fait d’amener un élément nouveau supplémentaire à l’élève lors de chaque cours) deviennent prioritaires donnant réellement à l’éducation physique l’ambition d’une formation de citoyens physiquement éduqués. Cela nécessite de faire évoluer les pratiques des enseignants et de faire que la dimension santé constitue un fil rouge tout au long de la scolarité des élèves. En effet, les approches liant santé et EPS reposent très souvent sur la motivation extrinsèque des élèves (points, sanction, évaluation certificative…) en contradiction avec l’ambition éducative visant « l’implication spontanée » des jeunes et le concept d’ancrage sociétal qui est actuellement privilégié dans certaines structures de formation. Nous avons donc envisagé un dispositif visant l’acquisition de connaissances théoriques en situation, avant, pendant ou après chaque leçon, au bénéfice de l’implication des élèves

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