peer reviewedL'article sert de conclusion à l'ouvrage "Résister au quotidien". Il montre que les formes de militantisme aujourd'hui repérées comme "nouvelles" et plus "distanciées" s'inscrivent souvent dans la filiation de traditions historiques sous-estimées, comme par exemple l'associationnisme ouvrier du 19ème siècle. Mais contrairement à ces traditions, ces engagements ne convergent plus spontanément sous la figure d'un acteur social à vocation universelle comme était perçu le prolétariat dans le cadre du mouvement ouvrier. Dès lors pour que la résistance débouche sur le changement social, le processus de politisation des résistances de leur fédération et de leur articulation n'en est que plus nécessaire