The socio-emotional basis of human interaction and communication: How we construct our social world

Abstract

A review of dimensional research about (the perception of) feelings, non-verbal and verbal communication, behavior and personality reveals in each domain three very similar dimensions. They originated from diverse research areas, often received different names and are conceptually not identical. Yet, the first dimension seems to share in all five areas a general positive versus negative evaluation (e.g. happiness–disgust or friendliness–hostility), the second a strong versus weak characterization (e.g. anger–fear or dominance–submission) and the third dimension an active versus passive impression (e.g. ecstasy–boredom or high–low arousability). These three dimensions are likely to function as fundamental dimensions of interaction and communication as perceived and enacted by humans of all (investigated) cultures. They are interpreted as a universal socio-emotional space that corresponds to an evolutionary need for coordination between individuals. They are implied in the logic of game, exchange or interdependence theory, and manifest themselves in the cultural meanings predicted by affect control theory. The presented overview and reconstruction combines the largely fragmented views of several diverse research domains into a perspective that fosters interdisciplinary understanding and integrative theory-building about human sociality within and between the social sciences with extensions into the natural sciences and humanities.Un passage en revue de la recherche dimensionnelle sur les sentiments (et leur perception), la communication verbale et non-verbale, le comportement et la personnalité, met en évidence trois dimensions très similaires pour chacun de ces domaines. Elles proviennent de différents domaines de recherche, ont souvent reçu des dénominations différentes et ne sont pas identiques conceptuellement. Cependant, la première dimension semble partager dans ces cinq domaines une évaluation positive versus négative (e.g., joie–dégoût ou amitié–hostilité), la deuxième une caractérisation fort versus faible (e.g. colère–peur ou dominance–soumission) et la troisième une impression actif versus passif (e.g. extase–ennui ou stimulation haute–basse). Ces trois dimensions fonctionnent vraisemblablement comme des dimensions fondamentales d’interaction et de communication perçues et émises par les humains de toutes les cultures (étudiées). Elles sont interprétées comme un espace socio-émotionnel universel qui correspond à un besoin au cours de l’évolution de coordination entre les individus. Elles sont impliquées dans la logique du jeu, de l’échange et la théorie de l’interdépendance, et se manifestent dans les significations culturelles prédites par la théorie du contrôle des affects. La présente étude combine les visions largement fragmentées de nombreux et divers domaines de recherche en une perspective qui veut promouvoir une compréhension interdisciplinaire et construire une théorie intégrative sur la socialité humaine dans et entre les sciences sociales avec des ramifications vers les sciences naturelles et les humanités.Peer Reviewe

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