Common eider (Somateria mollissima) populations in Greenland severely declined throughout the 20th century. As a result, in 2001, harvest regulations were changed and the length of the hunting season was reduced. Recent data suggest that these changes have been successful, and population regrowth is occurring. In the Avanersuaq District, northwest Greenland, only one systematic survey quantifying the number of nesting eiders had previously been conducted, in 1997 and 1998. Although this district had historically been identified as having the largest number of breeding eiders in Greenland, the 1997–98 survey results showed a relatively small estimated population of 5000 pairs. However, it is not known to what extent changes in hunting regulations have affected nesting abundance in this area. Therefore, the Avanersuaq District was systematically resurveyed during the 2009 breeding season, approximately 11 years after the previous survey. These results showed that the population had increased to 5.4 times its 1997–98 size, with an annual compounded growth rate of 15.3%. On a single island, nearly 4500 active nests were observed. Five islands had more than 2600 nests each and comprised 75% of the total nests counted. Along with historical information to account for additional nesting habitat not surveyed, the observed population growth rate from this study suggests that the overall Avanersuaq common eider breeding population size ranges from 25 000 to 30 000 pairs, or roughly half of the total estimated West Greenland breeding population. Despite the significance of the Avanersuaq District as a breeding area for common eiders, we have only limited information about this population. The effects of recent extensions of the hunting season on this population are also unknown, and the only wintering location information is based on a few individuals banded in the 1920s and 1940s. Additional research on migratory movements is suggested before any further changes are made to hunting regulations.Au cours du XXe siècle, les populations d’eiders à duvet (Somateria mollissima) ont connu un déclin considérable au Groenland. C’est pourquoi en 2001, le règlement relatif à la chasse a été modifié et la saison de chasse a été raccourcie. Selon des données récentes, ces changements ont porté fruits en ce sens que la population s’est accrue. Dans le district d’Avanersuaq, dans le nord-ouest du Groenland, seulement un relevé systématique ayant pour but de quantifier le nombre d’eiders nicheurs a été fait, et c’était en 1997-1998. Bien qu’au fil des ans, ce district a compté le plus grand nombre d’eiders reproducteurs du Groenland, le relevé de 1997-1998 avait établi que la population était relativement petite, avec une estimation de 5 000 paires. On ne sait toutefois pas dans quelle mesure la modification du règlement sur la chasse a eu des effets sur l’abondance d’eiders nichant dans la région. Par conséquent, le district d’Avarsuaq a systématiquement fait l’objet d’un autre relevé pendant la saison de reproduction de 2009, soit environ 11 ans après le relevé d’origine. Les résultats ont permis de constater que la population s’était accrue dans une mesure de 5,4 fois par rapport à sa taille de 1997-1998, ce qui correspondait à un taux d’accroissement annuel composé de 15,3 %. Sur une seule île, près de 4 500 nids actifs ont été observés. Cinq îles comptaient plus de 2 600 nids par île, ce qui représentait 75 % du nombre total de nids répertoriés. Jumelé aux données historiques tenant compte de l’habitat de nidification supplémentaire et non relevé, le taux d’accroissement de la population observé à partir de cette étude suggère que la taille de la population globale d’eiders à duvet nicheurs d’Avanersuaq varie de 25 000 à 30 000 paires, ce qui correspond à environ la moitié du total estimé de la population nicheuse de l’ouest du Groenland. Malgré l’importance que revêt le district d’Avanersuaq comme aire de reproduction de l’eider à duvet, nous ne possédons que des renseignements restreints au sujet de cette population. Les effets qu’aura le prolongement récent de la saison de chasse sur cette population sont également inconnus, et la seule information concernant la localisation de l’aire d’hivernage dont nous disposons a trait à quelques individus qui avaient été bagués dans les années 1920 et 1940. Par conséquent, il est suggéré de pousser les recherches relatives aux mouvements migratoires plus loin avant d’apporter d’autres changements au règlement de chasse