Background: Third-year enhanced skills programs, also known as family medicine (FM) PGY3 programs, have always been an area of debate. Their exponential growth does not stem from a strong body of academic evidence or public health needs assessment. This qualitative descriptive study explores the current perspectives of second-year FM residents at the University of Ottawa on extended training programs through semi-structured interviews.
Results: Of the fifteen participants, eight were applying to PGY3 FM programs, six were not and one was unsure. Themes generated included: developing generalist niches within primary care, increasing confidence of FM graduates, allowing generalists to fill in healthcare gaps to meet community needs, meeting the pressures of workplace competition and employability requirements, and creating alternate paths to five-year specialties. 80% would extend their core FM training, with self-design and options of shorter time frames as preconditions.
Conclusion: FM residents are interested in furthering their training, whether through extending core residency period or via enhanced skills programs. The demand for these programs will continue rising. Capitalizing on residents’ interests to catapult the profession forward and optimize the quality of healthcare should be the priority for licensing bodies and medical educators.Contexte : Les programmes de compétences avancées de troisième année, également appelés programmes R3 en médecine familiale (MF), ont toujours fait l’objet de débats. Leur croissance exponentielle ne découle pas de preuves scientifiques solides ni d’une évaluation des besoins en santé publique. Cette étude qualitative descriptive explore par le biais d’entretiens semi-structurés les points de vue des résidents de deuxième année en médecine familiale de l’Université d’Ottawa sur les programmes de compétences avancées.
Résultats : Des quinze participants, huit postulaient à des programmes de troisième année MF, six ne le faisaient pas et un était indécis. Les thèmes suivants ont été abordés : développer des créneaux généralistes au sein des soins primaires, accroître la confiance des diplômés en médecine familiale, permettre aux généralistes de combler les lacunes en matière de soins de santé afin de répondre aux besoins de la communauté, répondre aux pressions de la concurrence en milieu de travail et aux exigences en matière d’employabilité, et créer des alternatives aux programmes d’autres spécialités d’une durée de 5 ans. Quatre-vingts pour cent des participants prolongeraient leur formation de base en MF, à condition de pouvoir la concevoir sur mesure et d’avoir la possibilité de formations de plus courte durée.
Conclusion : Les résidents en MF sont motivés à poursuivre leur formation, que ce soit en prolongeant la période de résidence de base ou par le biais de programmes de compétences avancées. La demande de ces programmes va continuer à augmenter. Les organismes de certification et les enseignants en médecine devraient reconnaître comme une priorité la possibilité de tirer profit de l’ambition des résidents de faire progresser la profession et d’optimiser la qualité des soins de santé