Le rôle du lait dans la transmission des parasites

Abstract

Hors-série "Parasitologie des ruminants laitiers"National audienceLa voie transmammaire de transmission des parasites est dite galactogène ; elle permet l’infestation précoce du nouveau-né pleinement réceptif chez qui les parasites deviennent adultes. Lors de forte infestations, Toxocara vitulorum, chez le veau, et Strongyloides papillosus, chez tous les jeunes ruminants, peuvent provoquer des troubles digestifs et des complications parfois mortelles. Chez les ruminants adultes, certaines larves migrantes de ces nématodes entrent en hypobiose, offrant au parasite la capacité d’attendre la gestation ou la lactation pour redevenir actif. La femelle joue alors un rôle de réservoir de parasite qu’elle transmet à sa portée. La coproscopie est une technique utilisée pour diagnostiquer ces infestations chez les jeunes, mais elle ne permet pas de détecter la présence des larves hypobiotiques dans les tissus des animaux adultes. Si les anthelminthiques sont efficaces pour traiter les infestations dues aux parasites adultes, la chimioprévention n’est pas utilisable en pratique actuellement chez les ruminants. Parmi les parasites agents de zoonose, Toxoplasma gondii se retrouve parfois dans le lait avec un risque potentiel de passage aux humains (toxoplasmose). De même, la contamination exogène du lait ou des produits laitiers à partir d’un environnement souillé doit être maîtrisée

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions