Lors de ce travail de thèse, l’objectif était de faire un tour d’horizon de l’état des connaissances autour des psychostimulants, quels sont-ils ? Quels sont les conséquences des consommations ? Quels traitements ? Nous avons donc étudié plusieurs variables d’intérêt autour de la cocaïne et du crack, psychostimulants les plus fréquemment consommés. Dans une dernière partie, nous avons modélisé une intervention ciblée pour les usagers de psychostimulants. Ainsi, à travers l’étude des effets ressentis lors des premières consommations de cocaïne ou de crack, nous avons montré que ces usagers sont nombreux à avoir ressenti des effets désagréables sans que ceci ne soit un facteur protecteur du développement d’un TUS. De plus, les effets ressentis dépendent de l’histoire personnelle de consommations de substance. Dans une autre étude sur cette même population, nous avons modélisé différents symptômes psychotiques (induits notamment par la cocaïne, propension à délirer, schizophrénie) en lien avec les consommations de cocaïne/crack et de cannabis. Nous avons donc montré que les symptômes psychotiques induits par la cocaïne seraient un médiateur entre l’intensité de la consommation de cocaïne et la propension à délirer. De même, le diagnostic de schizophrénie était un médiateur entre la consommation de cannabis et la propension à délirer. Dans un autre volet de la thèse, nous avons montré qu’effectuer un groupe de Thérapie Comportementale et Cognitive comprenant des éléments de prévention de la rechute et motivationnels en présentiel avec des patients souffrant de Trouble de l’Usage de Stimulants et d’autres produits, ainsi que de troubles psychiatriques comorbides était faisable et semblait profitable.The aim of this thesis is to provide an overview of the state of our knowledge concerning psychostimulants: what are we talking about? What are the consequences of using them? What treatments should be available? So, we studied several variables of interest about cocaine and crack, the most frequently used psychostimulants. In the last part, we designed a specific group therapy for psychostimulant users. So, through the study of subjective effects of first cocaine or crack use, we showed that adverse effects are frequent and do not prevent the development of an SUD. Furthermore, subjective effects are dependent on one’s personal history of substance use. In this same study, we saw that those users are largely polydependent. In a second study concerning the same population, we described different psychotic symptoms : Transient Cocaine Induced Psychotic Symptoms (TCIPS), delusion proneness, schizophrenia ; in association with cocaine/crack and cannabis use. We demonstrated that TCIPS could be a mediator between high cocaine use and delusion proneness; in addition, the schizophrenia variable could be a mediator between cannabis use and delusion proneness. So, psychotic manifestations may be on a continuum from normal to pathological and can be exacerbated by substance use. In the last section of the thesis, we showed that a group with stimulant use disorder and other substances with comorbid psychiatric disorders patients is feasible. Furthermore, this intensive care setting seems to be profitable to these patients