Le dessin au service d’une poétique stendhalienne de la description romanesque

Abstract

International audienceStendhal often says he hates describing, especially in novels: he prefers to be suggestive and vague when he describes a place. But he knows very well how important descriptions of places can be in the narrative. In that he doesn’t hesitate to give precise descriptions that sometimes lean on drawings and maps, and consequently allow the reader to observe the interactions of the elements of the scenery and even the movements of the characters.Stendhal affiche sa haine de la description, en particulier dans le roman. Quand il doit décrire un lieu, il se contente le plus souvent de le suggérer en en restant à des termes vagues et banals. Toutefois, il est parfaitement conscient que, dans certaines circonstances, les descriptions de lieux ont une fonction essentielle par rapport à la narration et n’hésite alors pas à les détailler avec une précision toute militaire, en s’appuyant même dans certains cas sur des dessins schématiques et des plans. Le lecteur peut alors observer les interactions entre les différents éléments du décor et jusqu’aux déplacements des personnages dans le cadre évoqué

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