Le « lucus » de Pisaurum : un lieu de culte sous influences ? Cohabitations et interférences cultuelles dans l’ager Gallicus à l’époque républicaine

Abstract

International audienceThe epigraphic and « votive » material of the lucus of Pisaurum, far from revealing the regeneration by Romans of a local polytheistic substratum, or settlers' legacy of various origins, shows a pantheon very close to that of Urbs at the same time, which is dominated by childhood, civic and health deities. However, the new inhabitants did not erase the local religious heritage : if they introduced their gods in a previous cult place, they may have adopted and adapted oscan and umbrians local practices, without altering the substance of their religion.Le matériel épigraphique et « votif » du lucus de Pisaurum, loin de révéler la reprise par les Romains d’un substrat polythéiste local, ou le legs de colons d’origines diverses, atteste d’un panthéon très proche de celui de l’Urbs à la même époque, qui fait la part belle aux divinités les plus à même d’assurer la survie et la cohésion de la communauté naissante. Pour autant, les nouveaux habitants n’ont pas fait table rase du patrimoine religieux local : s’ils ont inséré leurs dieux dans un espace cultuel préexistant, ils ont peut-être même adopté et adapté des pratiques étrusco-ombriennes qui y avaient perduré jusqu’à leur arrivée, sans que le cœur même de leur religion s’en trouvât affecté

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