Home ranges have long been studied in animal ecology. Core areas may be used at a greater proportion than the rest of the home range, implying the core contains dependable resources. The Pacific fisher (Pekania pennanti (Erxleben, 1777)) is a rare mesocarnivore occupying a small area in the Sierra Nevada Mountains, California, USA. Once statewide, fishers declined in the 1900s due to trapping, habitat fragmentation, and development. Recently, drought induced by climate change may be affecting this population. We examined space use of fishers in their core versus their home range for levels of anthropogenic modifications (housing density, road density, silvicultural treatments), habitat types, and tree mortality. We found core areas contained more late-successional forest and minimal human activity compared with their territory. Their core had higher levels of dense canopy and higher amounts of conifer cover, while minimizing the amount of buildings, developed habitat, and low canopy cover. Fishers may in effect be seeking refugia by minimizing their exposure to these elements in their core. Conserving landscape components used by fishers in their core areas will be important for the persistence of this isolated population.
Les domaines vitaux sont étudiés depuis longtemps en écologie animale. Les aires principales pourraient être utilisées en plus grande proportion que le reste du domaine vital, ce qui sous-entend qu’elles renferment des ressources fiables. Le pékan (Pekania pennanti (Erxleben, 1777)) est un mésocarnivore rare qui occupe une petite région de la chaîne des Sierra Nevada, en Californie (États-Unis). Autrefois présents dans l’ensemble de l’État, les pékans ont connu un déclin au 20e siècle causé par le piégeage, la fragmentation de leurs habitats et l’aménagement du territoire. Des sécheresses récentes induites par les changements climatiques pourraient avoir une incidence sur cette population. Nous avons comparé l’utilisation de l’espace par les pékans dans leurs aires principales et dans leurs domaines vitaux pour différents degrés de modifications d’origine humaine (densité de logement, densité de routes, traitements sylvicoles), types d’habitats et taux de mortalité des arbres. Nous avons constaté que les aires principales des pékans renferment plus de forêts en fin de succession et très peu d’activités humaines comparativement à l’ensemble de leur territoire. Les aires principales présentent de plus grandes proportions de canopée dense et de plus grandes quantités de couvert de conifères, alors que la quantité de bâtiments, les habitats aménagés et le couvert forestier bas y sont très limités. Les pékans pourraient en fait chercher des refuges en minimisant leur exposition à ces éléments dans leur aire principale. La conservation d’éléments du paysage utilisés par les pékans dans leurs aires principales sera importante pour la persistance de cette population isolée