Étude de cas préliminaire : analyse de la pragmatique, du lexique et de la morphosyntaxe chez un enfant de 25 mois présentant un retard global de développement
Global developmental delay (GDD) is a relatively new concept, which explains why the connections with language development have received so little attention. It is diagnosed in young children, some of whom will subsequently exhibit signs of an intellectual development disorder (IDD). In addition, studies have demonstrated that children with IDD exhibit particularities in their pragmatic development. In this preliminary case study, we aimed to highlight the language limitations that hinder the language development of a 25-month-old GDD child. To this end, we asked his parents to complete a self-questionnaire, which allowed us to compile an inventory of our participant's lexical, morphosyntactic and pragmatic productions. However, the findings of this study do not permit us to pinpoint specific limitations on the linguistic development of our participant. Nonetheless, they highlight some particularities because the development of our participant’s language components is fragile and his pragmatic competence seems to develop differently from that of children of the same chronological age without RGD. This exploratory study provides preliminary information on the language of a child with GDD. To be able to adjust our care to the linguistic development of these youngsters, however, additional study will be required.Le retard global de développement (RGD) est une notion récente, c’est pourquoi, les liens avec le développement du langage sont encore peu étudiés. Son diagnostic concerne de jeunes enfants dont une partie présentera plus tard les signes d’un trouble du développement intellectuel (TDI). De plus, des études ont montré que le développement de la pragmatique a des particularités chez les enfants présentant un TDI. Dans cette étude de cas préliminaire, nous avons cherché à mettre en avant les contraintes langagières qui entravent le développement du langage d’un enfant de 25 mois présentant un RGD. Pour cela, nous avons fait remplir par ses parents un auto-questionnaire permettant de réaliser un inventaire des productions lexicales, morphosyntaxiques et pragmatiques de notre participant. Cependant, les résultats de cette recherche ne permettent pas de déterminer de contraintes précises dans le développement du langage de notre participant. Toutefois, ils soulignent quelques particularités puisque le développement des différentes composantes langagières de notre participant est fragile et que sa compétence pragmatique semble se développer différemment de celle des enfants de même âge chronologique sans RGD. Cette étude bien que préliminaire, apporte donc de premiers éléments sur le langage d’un enfant présentant un RGD. Toutefois, de futures recherches seront nécessaires afin de mieux comprendre le développement du langage de ces enfants et ainsi pouvoir adapter nos prises en soin
