Carottages et géophysique des annexes fluviatiles de Donzère et Baix-le-Logis-Neuf

Abstract

Ce présent rapport constitue le livrable de l’Axe A1.a concernant les carottages des annexes fluviatiles de DZM et BLN et les travaux de géophysique aquatique effectués sur le RCC de DZM dans le cadre de l’Axe C5.4. Ce travail compile les résultats d’analyses granulométriques, MO, radionucléides, POPs de 2 carottes sédimentaires (DZM-C01 et DZM-C04) au niveau des annexes fluviales du RCC de DZM et parachève ainsi l’objectif « OSR 5 » de 6 carottes dans des contextes de déposition et/ou RCC différents. Les résultats révèlent des signaux concordants entre hypothèse de sédimentation et indicateurs géochimiques : la diminution de la granulométrie pouvant être interprétée comme consécutive à la mise en dérivation en 1952 ; pic des PCBs pouvant correspondre aux années 70/80, etc. En outre, l’application exploratoire du Ground Penetrating Radar (GPR) en milieu aquatique s’est révélée concluante, corroborée par la carotte aquatique DZM-C01 qui témoigne de séquences sédimentaires pertinentes en rapport aux réflecteurs observés sur le radargramme. A BLN, les analyses des radargrammes (GPR) et de la granulométrie des carottes constituaient la partie exploratoire visant à caractériser les états initiaux et l’impact des aménagements sur les dynamiques sédimentaires. Elles ont permis de mieux caractériser les dépôts sédimentaires et l’impact des aménagements en déterminant trois unités sédimentaires : unités « pré-Girardon », « pré-dérivation » et « post-dérivation. A noter que la carotte BLN-C02 étant dans un casier Girardon ayant connu une sédimentation « pré » et « post » -dérivation, on y observe un décrochage « granulométrique » (BLN C02) « contraire » à ce que l’on constate en plaine alluviale (cas de BLN-C03 et Vauclin et al., 2020) avec des sédiments qui seraient plus grossiers en post-dérivation (partie haute de la carotte) et plus fins avant celle-ci (partie basse de la carotte). Ceci pourrait s’expliquer par un fonctionnement par « débordement » spécifique aux casiers Girardon : les flux entrants ne peuvent avoir lieu que pour des débits assez forts pour transporter des sédiments par-dessus la digue, jouant ainsi sur la capacité de transport et laissant entrer des sédiments légèrement plus grossiers (sableux). A noter que cette piste interprétative mériterait un approfondissement par le biais d’analyses complémentaires afin de vérifier les chronologies et de déterminer s’il n’y a pas eu de remobilisation sédimentaire

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