Congés fiscaux et afflux des IDE dans les pays de la CEDEAO : Une application à l’aide de l’approche PMG

Abstract

Developing countries use tax incentives in the hope of attracting foreign investors, but questions remain on the effects of these profit-based policies. This article reviews theoretical explanations of tax holidays, and empirically analysis of the impact of tax holidays on foreign direct investment in a selection of ECOWAS countries. The objective of this paper is to examine the short-term and long-term relationship between tax holidays and investment. In considering whether tax holidays facilitate or undermine development, we prepared a dataset for three members of the Economic Community of West African States: Nigeria, Ivory Coast and Ghana, for the period from 1990 until 2019. Using the autoregressive distributed lag model (ARDL), estimated by the PMG (Pooled Mean Group), it seems that tax holidays, regardless of their length, are not effective in triggering investment inflows. The econometric estimate enabled us to confirm that tax holidays are negatively correlated with gross fixed capital formation. For the first model, for which Foreign Direct Investment (FDI) represents the endogenous variable, tests conducted showed that tax holidays have a significant negative effect on Foreign Direct Investment (FDI) inflows to the three countries and a negative and statistically insignificant elasticity for the second model.  As a result of these achievements, supported by references in the literature, this type of incentive policy often concerns short-term investments whose profitability is cyclical in nature. It has even turned out that it could be harmful, which raises the question of why States continue to implement them.    JEL Classification: F21, H25, E62, C32, H87 Paper type: Empirical researchLes pays en développement utilisent les incitations fiscales à l’investissement dans l’espoir de pouvoir attirer les investisseurs étrangers, mais il demeure des questions sur les effets de ces politiques basées sur les profits. Cet article passe en revue les explications théoriques des congés fiscaux, et analyse empiriquement l’impact des congés fiscaux sur l’investissement direct étranger dans une sélection de pays de la CEDEAO. L’objectif de ce papier est d’examiner la relation à court terme et à long terme entre les congés fiscaux et l’investissement. En se demandant si les exonérations fiscales temporaires facilitent ou sapent le développement, nous avons préparé un ensemble de données pour trois pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest : le Nigéria, la Côte d’Ivoire et le Ghana, pour la période allant de 1990 à 2019. En utilisant la méthode Autorégressive à retards échelonnés (ARDL) en panel, estimé par PMG-Pooled Mean Group (la moyenne de groupe agrégée), il semble que les congés fiscaux, quelle que soit leur longueur, ne sont pas efficaces pour stimuler l’afflux d’IDE. L’estimation économétrique nous a permis ainsi de confirmer que les congés fiscaux sont corrélés négativement avec la formation brute de capital fixe. Pour le premier modèle dont l’IDE représente la variable endogène, les tests ont montré que les congés fiscaux ont un effet significatif, mais négatif sur l’entrée d’IDE dans les trois pays et une élasticité négative et statistiquement non significatif pour le deuxième modèle.  Au vu de ces résultats, confirmés par des références dans la littérature, ce type de politiques incitatives concerne souvent des investissements de court terme dont la rentabilité est de nature cyclique. Il s’est avéré même qu’il pourrait être dommageable, ce qui soulève la question de savoir pourquoi les États continuent de les mettre en œuvre.    Classification JEL : F21, H25, E62, C32, H87 Type de l’article : Recherche appliqué

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