Sous la Tiffany : roman ; suivi de La dynamique de l'écart dans Hotaru et dans L'Attrape-cœurs : réflexion

Abstract

Création Dans le roman Sous la Tiffany, Mikaël Langevin, le personnage principal, vit une pénible remise en question. Dans les derniers mois, il a délibérément sabordé son couple, sa vie sociale et même sa santé en misant tout sur sa réussite professionnelle en tant qu'enseignant. Tout pour une carrière où, selon sa perception, il ne réussit pas comme il l'aurait souhaité. Une nuit de la fin d'août, attablé devant des dizaines de cahiers noircis de sa main, il revisite un journal tenu chaque soir de l'été qui s'achève, un été pendant lequel de nombreuses fenêtres sur le passé auront été ouvertes, puis refermées. Le jour poindra dans quelques heures, il le sait bien. Mais nul éclairage ne le sert mieux que celui de la vieille Tiffany. Réflexion La deuxième partie, une réflexion d'ordre narratologique sur la dynamique de l'écart et ses procédés (analepse, prolepse, sommaire, scène, pause, ellipse, digression), vise à expliciter ce qui m'a tant séduit dans Hotaru, d'Aki Shimazaki, et dans L'Attrape-coeurs, de Jerome David Salinger, deux romans primés1 où les procédés d'écart sont habilement exploités. J'indiquerai aussi où, comment et pourquoi j'ai utilisé ces procédés dans Sous la Tiffany. Le but, au final, est de montrer comment la dynamique de l'écart contribue à accrocher le lecteur et à enrichir le récit, à conférer au texte le caractère évocateur si présent dans les oeuvres littéraires de Shimazaki et de Salinger

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