PME marocaine et aversion aux risques liés à la pandémie du Coronavirus : Vers l’adoption par les pouvoirs publics d’un système péréquateur innovant?

Abstract

  Loin encore de voir le bout du tunnel, l’humanité vit pour la deuxième année consécutive au rythme de l’état d’urgence sanitaire, qui reprend de plus belle un peu partout dans le monde après une courte trêve estivale, surtout avec la propagation de nouveaux variants démultiplicateurs de la contagion.  Le risque de fermeture quasi-totale de l’économie marocaine à l’instar de ce qui s’est passé l’an dernier plane toujours sur les esprits de tout un chacun, à la lumière de ces derniers développements sanitaires qui sévissent partout, et qui s’avèrent malheureusement très inquiétants.  Le recours de l’Etat marocain à la création d’un fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus, essentiellement basé sur un mécanisme de collecte nationale, a permis certes de faire face au choc socio-économique en temps opportun, épargnant ainsi aux finances publiques un recours certain à l’endettement, et aux PME, un risque inéluctable de fermeture assorti de toutes les répercussions néfastes qui s’en suivent.  Or force est de constater que l’économie nationale, est appelée plus que jamais à apprendre à s’auto-médicamenter dans un contexte de crise sanitaire sans précédent, qui a tendance à persister encore longtemps dans le temps.   Far from seeing the end of the tunnel, humanity lives for the second consecutive year at the rate of the state of health emergency, which starts again all over the world, after a short summer truce, especially with the propagation of new multiplier variants of the contagion.   The risk of almost total closure of the Moroccan economy as what happened last year, still hangs over everyone’s minds, in the light of these latest health developments, which are waning everywhere and which infortunately very worring.   The recourse by the Moroccan state to the creation of a special fund for the management of the Coronavirus pandemic, essentially based on a national collection mechanism, has certainly made it possible to cope with socioeconomic shock in due time, thus saving finances public a certain recourse to debt and for SMEs an ineluctable risk of closure with all the negative repercussions that follow.  Yet it is clear that the national economy is called upon more than ever to learn to self-medicate in a context of unprecedented health crisis, which tends to persist for a long time

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