Dans cet article, nous avons essayé d’appréhender le sujet de la réforme éducative dans son articulation avec le capital humain et la gouvernance. L’approche adoptée est une analyse de l’impact de cette réforme sur la promotion du capital humain et les opportunités d’introduire un système de gouvernance performant. Les trois étapes de la réforme éducative (l’Etat providence, phase de transition et l’Etat évaluateur, stratège où partenaire) ont mis en jeu le rôle de l’Etat pour façonner l’orientation générale et ses choix dans ce domaine. L’intérêt porté par les Etats au capital humain est traduit différemment en termes d’actions. Certains pays, notamment les plus développés, ont réagi rapidement afin de réformer leurs systèmes éducatifs, se focalisant sur le développement du capital humain. Ce qui a généré, généralement, une prospérité économique et un bien être des individus. Une telle performance était conditionnée par l’introduction de la gouvernance dans le système éducatif. Si des pays développés ont franchi des étapes avancées, le Maroc a continué à patauger dans des difficultés liées au manque de visibilité et à l’incohérence des choix de réformes et le statut figé de son système
