Grâce aux efforts collectifs fournis, le Maroc a connu des transformations structurelles notoires lui permettant d’accéder à un nouveau palier de développement. Des avancées en matière de stabilité et de développement socio-économique étaient achevées grâce à plusieurs projets initiés par le Maroc.Cependant, malgré les efforts déployés, des insuffisances structurelles persistent. Le modèle de développement actuel, s’est avéré insuffisant dans le sens où il freine le progrès, et explique la réticence au développement.Plusieurs traditions ont été remise en cause, notamment, l’intervention de l’Etat comme un planificateur et contrôleur du secteur public. Nombreux échecs ont été dus à une orientation des modèles de développement vers le secteur public comme un moteur principal de la croissance économique.C’est ainsi que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a annoncé dans son discours à l’occasion de l’ouverture de la 3e année législative de la 10e législature le 12 octobre 2018 la mise en place d’une commission ad hoc chargée d’élaborer le projet du nouveau modèle de développement au Maroc. Par conséquent, le corps académique se voit tout naturellement concerné par cette interpellation.Il apparaît opportun de s’interroger sur les liens qui peuvent exister entre le secteur public et le secteur privé, afin d’accompagner la stratégie des pays développés. Un lien de substitution, d’opposition ou rassembler entre les deux sphères pour nouer une relation de complémentarité ? le tout pour un développement inclusif.
