Le contrôle de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine doit s’adapter aux nouveaux enjeux liés à la présence de nombreux nano ou micropolluants et de pathogènes émergents depuis les ressources jusqu’aux points d’usage. Aux besoins déjà classiques de développement de capteurs et de méthodes microbiologiques rapides permettant la surveillance en continu, s’ajoutent la nécessité d’évaluer les effets toxiques des mélanges de molécules en complément des analyses chromatographiques afn de limiter les coûts et de mener une analyse de risque objective. Que ce soit pour la mesure des effets perturbateurs endocriniens ou l’évaluation de l’impact des résidus de médicaments les essais in vitro ou in vivo sont en développement. La pollution croissante des ressources, le développement de la réutilisation des eaux usées et la gestion complexe des réseaux d’eau potable exigent des progrès analytiques pluridisciplinaires à l’interface chimie-biologie
