Durant les trente dernières années, l’entreprise familiale est devenue un objet de convoitise, une sorte de carrefour où plusieurs disciplines telles l’économie, le droit, la gestion, la sociologie ou encore la psychologie s’entremêlent. Cet intérêt grandissant porté à l’entreprise familiale se justifie d’un côté par son poids dans le tissu économique mondial, et d’un autre côté par sa complexité organisationnelle interne. Cette dernière est suscitée par l’existence d’une dimension familiale. Une dimension qui participe à faire baigner les enjeux organisationnels dans l’émotion. Ce papier tente d’apporter un éclairage théorique sur la gouvernance de l’entreprise familiale sous le prisme de l’émotion
