Elizabeth Spencer’s “Owl”: Building Psychological Tension through Ominous Portents Tanya Tromble

Abstract

La nouvelle “Owl” d’Elizabeth Spencer prend comme point de départ le mythe largement accepté de la nature inquiétante de l’appel du hibou puis construit habilement la tension, non pas par le biais de l’action, mais par le recours à l’allusion, à la juxtaposition et à des références au domaine émotionnel du personnage. Pour comparer ce qui est culturel à ce qui est original dans l’œuvre de Spencer, cet article lit la nouvelle en la comparant à trois autres œuvres : I Heard the Owl Call My Name de Margaret Craven, “The Corpse Bird” de Ron Rash et “Owl Eyes” de Joyce Carol Oates. Chacun de ces textes associe la notion de mort au cri du hibou qui se produit par séquences de trois. Parmi les quatre œuvres en question, Spencer réalise le plus grand effet gothique de la manière la plus économique, en appliquant apparemment à la lettre les conseils énoncés par Oates dans son essai “Building Tension in the Short Story”. Spencer utilise divers artifices pour évoquer la présence obsédante du rapace. Le chiffre trois régit la structure de l’œuvre de plusieurs manières, intégrant ainsi la fréquence du cri du hibou dans la structure même de l’histoire. Le personnage principal, Ginia, s’efforce de séparer les vérités rationnelles des superstitions, en interprétant les événements de sa vie quotidienne à travers le prisme de la légende du chant du hibou qu’elle a apprise étant enfant. L’idée de perte est continuellement évoquée jusqu’à ce que la répétition de cette notion lui donne un effet de permanence. Ces caractéristiques et d’autres encore contribuent à faire de “Owl” un bel exemple de l’effet gothique

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