Weaving Then and Now: The Artistry of “The Cousins”

Abstract

Cet article démontre que “The Cousins” est sans nul doute l’une des meilleures nouvelles d’Elizabeth Spencer car c’est dans cette longue histoire qu’elle tisse le plus habilement le passé dans le présent et la réalité interne de son narrateur dans son environnement extérieur. Elle décrit des décennies et des milliers de kilomètres de territoire dans ses quarante-trois pages de sorte que la nouvelle se lit, comme l’ont noté plusieurs commentateurs, plus comme un roman que comme une nouvelle. Les préoccupations caractéristiques de Spencer (l’évolution individuelle dans un environnement familial étouffant, le choc qui surgit de la rencontre entre le connu et l’inconnu, les mystères souvent douloureux de l’intimité, la prégnance du passé dans le présent) se retrouvent toutes dans “The Cousins” avec une subtilité remarquable et même avec un certain mystère. L’histoire est indéniablement le produit de la maturité de Spencer, comme en témoigne l’imbrication sans faille des réalités extérieures et intérieures, des vies passées et présentes, de la sensibilité masculine et féminine, et de la narration. Ce texte confirme le statut de Spencer comme l’un des maîtres incontestés de la nouvelle

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