En s’appuyant sur quelques-unes des possibilités qu’offrent, aujourd’hui, les logiciels de géolocalisation sur Internet, et notamment Google Earth, le présent article se propose d’évaluer la place des friches agricoles et autres délaissés végétalisés dans la trame verte potentielle et la trame verte de projet à Marseille. Ainsi, en portant un regard icarien sur le territoire marseillais, souligne-t-il l’enjeu fondamental que représentent, en la matière, les piémonts des massifs calcaires qui enserrent la ville. En outre, en se fondant sur une approche paysagère des territoires de la friche, il met en exergue la véritable « schizophrénie du vert » qui s’exprime à Marseille à l’égard des espaces à caractère de nature.Consales Jean-Noël, Deschamps-Cottin Magali, Barthélémy Carole, Bertaudière-Montès Valérie, Lizée Marie-Hélène, Goiffon Marie. La friche comme révélateur de la « schizophrénie du vert » à Marseille : pour une approche icarienne et paysagère de la trame verte urbaine en ville. In: Ordonner les lieux et les hommes. Actes du 135e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Paysages », Neuchâtel, 2010. Paris : Editions du CTHS, 2015. pp. 43-56. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 135-16