Premiers résultats d'un programme d'introduction de l'androstérilité « Ogura » du radis chez le colza

Abstract

L'introgression de l'androstérilité découverte chez le radis par OGURA (1968) chez les Brassica (BANNEROT et al., 1974) puis chez le colza est accompagnée de deux inconvénients majeurs : absence de restauration de la fertilité et déficience chlorophyllienne. Après un tri portant sur 148 lignées différentes, aucun gène de restauration n'a été trouvé, ce qui empêche l'utilisation de ce système pour la création d'hybrides de colza oléagineux. Une importante déficience chlorophyllienne des plantes mâle-stériles obtenues limite leur utilisation. Les familles mâle-stériles analysées ont une teneur en chlorophylle a + b de l'ordre de 50 p. 100 des lignées fertiles. Dans un premier temps, nous avons mis en évidence la très faible variabilité pour la teneur en chlorophylle des lignées mâle-stériles obtenues ainsi qu'une forte liaison chlorophylle a -chlorophylle b qui élimine tout effet de compensation. De plus, nous n'avons pas pu établir une relation entre les teneurs en chlorophylles des lignées fertiles et de leur version stérile, ce qui empêche le sélectionneur de pratiquer une prospection parmi des lignées non encore converties en lignées mâle-stériles. Dans un second temps, nous avons montré que le nombre de rétrocroisements n'intervient pas sur la teneur en chlorophylles. Il en est de même lors d

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions