QUANTIFICATION DE L'EFFICACITE DES PRATIQUES DE CONTROLE DES MALADIES DES GRANDES CULTURES EN FRANCE

Abstract

International audienceAs public opinion is pushing for a reduction in pesticide use, the effectiveness and necessity of current agricultural practices for crop protection is under threat (Durand et al., 2013; Delbos et al., 2014; Duru et al., 2014; Bonaudo et al., 2014). The average yield losses induced by pests and diseases are poorly known due to the high variability of the presence of bio-agressors and the regular appearance of resistance that degrades the effectiveness of treatments (Comins, 1977; Jutsum et al., 1998). In addition, the available estimates are generally maximum and not average losses, estimated by comparing treated and untreated plots. This does not allow the estimation of the impact of pests and diseases not avoided by the treatment. Here, we analyze epidemiological surveillance data for 13 diseases and 12 insects throughout France over a period of 9 years. The pressure of each bio-aggressor is calculated at the departmental level from observations made over the year. Several models are then tested to predict the impact of a group of bio-aggressors on the departmental performance of their target crop. We show that the majority of the pests studied do not have a significant overall impact on yield, suggesting that they are well contained nationally by the different treatments applied to wheat, barley and rapeseed. Septoria tritici (Septoria tritici) and ear aphid (Sitobion avenae) on wheat, as well as bud weevils and silica on rapeseed appear to be the most problematic because they have a significant negative impact in most of the models tested.A l'heure où l'opinion publique pousse à une réduction de l'utilisation des pesticides, l'efficacité et la nécessité des pratiques agricoles actuelles sur la protection des cultures est sur la sellette (Delbos et al., 2014; Duru et al., 2014; Bonaudo et al. 2014). Les pertes de rendement moyennes induites par les bioagresseurs sont mal connues du fait de la grande variabilité de présence des bioagresseurs et de l'apparition régulière de résistances qui dégradent l'efficacité des traitements (Comins, 1977; Jutsum et al., 1998). De plus les estimations disponibles sont généralement des pertes maximales et non moyennes, estimées en comparant des bandes traitées et non - traitées. Cela ne permet pas l'estimation de l'impact des bioagresseurs non évitée par le traitement. Ici, nous analysons des données de suivis d'épidémiosurveillance de 13 maladies et de 12 insectes dans toute la France sur une période de 9 ans. La pression de chaque bio- agresseur est calculée à l'échelle du département à partir des observations faites sur l'année. Plusieurs modèles sont ensuite testés afin de prédire l'impact d'un groupe de bio-agresseurs sur le rendement départemental de leur culture cible. Nous montrons que la majorité des bio-agresseurs étudiés n'a globalement pas d'impact significatif sur le rendement, ce qui suggère qu'ils sont bien contenus à l'échelle nationale par les différents traitements appliqués sur blé, orge et colza. La septoriose (Septoria tritici) et le puceron des épis (Sitobion avenae) sur blé, ainsi que les charançons du bourgeon et des siliques sur colza apparaissent comme les plus problématiques car ayant un impact négatif significatif dans la plupart des modèles testés

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