Comparaison technico-economique de la valorisation de l'irrigation par quatre cultures d'ete (mais, soja, sorgho, tournesol)

Abstract

National audienceThe importance of technical and economic factors is assessed for the irrigation of four summer crops : maize, soybean, sorghum, sunflower, in the conditions of South West France. The methodology used accounts for biological aspects for each crop, and specially water response curves. On the basis of yields and water consumption, the water-yield and water-yield value ratios are discussed according to agricultural prices in 1980. On the basis of cropping costs for each species, with different water costs per cubic meter, it is possible to grade different levels of gross margins, in relation to three cases of natural water availability (rainfall plus soil water reserve) representative of the principal pedoclimatic conditions of the area. With 1980 price ratios, the value of irrigation for the four crops decreases as follow : 1 soybean, 2 maize, 3 sunflower, 4 sorghum. In the second part, different levels of yield capacity are examined in order to fix the yield levels required to obtain equivalent gross margins for the different crops : the calculations are made at 1980 prices, with simulation of price changes based on observed tendencies during previous years. This technical and economic study leads to the conclusion that the cost-effectiveness of irrigation is directly linked to the agronomic behaviour of each crop, but also to the ever increasing cultivation costs (fertilization and cost of irrigation) and the change in price ratios : these two last factors tend to become the mainly elements in the choice between summer crops.Les auteurs montrent l’importance des facteurs techniques et économiques dans la valorisation de l’irrigation de quatre cultures d’été (maïs, soja, sorgho et tournesol), cultivées dans le Sud-Ouest de la France. La méthodologie proposée s’appuie sur les aspects biologiques de chaque culture et notamment les courbes de réponse à l’eau. Les auteurs ont ainsi successivement mis en évidence, à partir des rendements et des quantités d’eau consommées, les relations eau-rendement, puis eau-produit brut à partir des prix agricoles 1980. Le calcul des charges opérationnelles afférentes à chaque culture, avec différents coûts du m3 d’eau d’irrigation, permet de hiérarchiser différents niveaux de marges brutes, à partir de 3 cas de disponibilités hydriques naturelles représentant les principaux milieux pédoclimatiques de la région. Avec les rapports de prix 1980, la valorisation de l’irrigation est assurée dans l’ordre dégressif suivant : 1 soja, 2 maïs, 3 tournesol, 4 sorgho. Dans la seconde partie, les auteurs considèrent différents niveaux de rendement afin de situer ceux à atteindre entre les cultures pour obtenir des marges brutes équivalentes, calculs effectués avec les prix 1980, et en simulant une évolution basée sur les tendances manifestées au cours des dernières années. Cette étude technico-économique permet de conclure que la rentabilité de l’irrigation est bien liée aux comportements agronomiques de chaque espèce vis-à-vis de l’eau, mais aussi aux coûts de plus en plus élevés des charges opérationnelles (engrais et coûts de l’irrigation) et à l’évolution des rapports de prix ; ces 2 derniers facteurs tendent à devenir des éléments prépondérants du choix entre les cultures

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions