Humoral immunological parameters in Italian patients with oral lichen planus

Abstract

Serum humoral immunological parameters were determined in 25 patients with atrophic-erosive forms of oral lichen planus (OLP) (Group 1), in 28 patients with reticular-plaque-like lesions of OLP (Group 2) and in 21 healthy patients without oral lesions (Group 3). Comparing patients affected by atrophic-erosive forms of OLP (Group 1) with normal Controls (Group 3), increased levels of serum IgG approaching the statistical significance were found (Kruskal-Wallis test p = 0.0572). It was also found a significantly higher value of kappa (Kruskal-Wallis test p = 0.0017; Mann-Whitney test with Bonferroni’s correction p < 0.001) and lambda (Kruskal-Wallis test p = 0.0346; Mann-Whitney test with Bonferroni’s correction p = 0.013) light chains in patients with atrophic-erosive OLP (Group 1) as compared with normal controls (Group 3). However these higher levels were probably caused by strong prevalence of chronic liver diseases (40%), in patients with atrophic-erosive variety of OLP. No one of these patients was affected by autoimmune liver disease. No differences were noted between atrophic-erosive OLP (Group 1) and hyperkeratosic OLP (Group 2). This study does not confirm the suggestion that patients with OLP may have a generalized immunologic disorder and it also add some evidences that the role of humoral immunity in the pathogenesis of OLP is probably secondary to the cell-mediated reaction against basal keratinocytes.Les principaux aspects de l’immunologie humorale ont été évalués dans deux groupes de malades porteur d’un lichen plan de la muqueuse buccale, 25 à formes atrophiques-érosives (Groupe 1), 28 à formes en réseaux ou en plaques blanches (Groupe 2), et chez 21 sujets sains. Au terme de cette étude les différences les plus remarquables sont les suivantes: le taux des IgG sériques est nettement plus élevé chez les sujets du Groupe 1 ce qui est presque significatif par rapport au Groupe 3 (p = 0.0577). L’analyse statistique a surtout révélé des différences significatives entre le Groupe 1 et le Groupe 3 (contrôle) en ce qui concerne les taux sériques des chaînes Kappa (Kruskal-Wallis test p = 0.0017; Mann-Whitney test corrigé par Bonferroni p < 0.001 ) et des chaînes Lambda (Kruskal-Wallis test p = 0.0346; Mann-Whitney test corrigé par Bonferroni p = 0.013). Aucune autre différence significative entre les trois groupes n’a été observee. Nous pensons que ces résultats sont probablement dus à la présence d’une hépatopathie chronique non auto-immune qui a été diagnostiquée dans 40% des cas du Groupe 1. Cette étude ne confirme donc pas la thèse selon laquelle les sujets atteints de lichen plan buccal pourraient avoir une défaillance de l’immunité humorale. Elle nous permet de penser que le rôle de cette dernière dans la pathogénèse de la maladie est probablement secondaire à la réaction cellulaire dirigée contre les kératinocytes

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