[[abstract]]Bon et bien sont deux mots qui apparaissent très tôt dans l’apprentissage de la langue française. En effet, l’on ne
peut pas contourner ces deux mots, quand l’on aborde le comparatif ou le superlatif en classe. Mais
l’appréhension de ces deux mots pose problème aux étudiants. L’idée de travailler sur ces deux mots m’est venue
suite à l’interrogation des étudiants au sujet de l’emploi du couple bien – mieux dans (1) Le jazz, c’est bien, mais
le classique c’est mieux et du couple bon – meilleur dans (2) Le café, c’est bon, mais le thé c’est meilleur. J’ai
trouvé la question de mes étudiants bien légitime puisque les deux énoncés en question ont la même construction
syntaxique. Je me suis alors demandé si j’avais donné des exemples appropriés pour illustrer l’emploi de ces deux
mots. Quand j’ai tenté d’en savoir plus sur l’emploi des mots « bien » et « bon » auprès de quelques francophones,
je n’ai pas trouvé satisfaisante l’explication fournie. Ainsi, j’ai décidé de faire une recherche plus poussée pour
mieux cerner l’usage de ces deux mots. La démarche que je compte suivre consiste à partir des énoncés dans
lesquels les mots « bien » et « bon » ne sont pas interchangeables afin d’arriver à déterminer le mécanisme propre
à chacun.[[notice]]補正完畢[[journaltype]]國內[[ispeerreviewed]]Y[[booktype]]紙本[[countrycodes]]TW