15,388 research outputs found

    Parc national de Zakouma : estructura de las masas lenosas en las sabanas explotadas por los elefantes

    Full text link
    Le parc national de Zakouma (sud-est du Tchad, secteur soudano-sahélien) est soumis à des inondations annuelles, de juillet à octobre, qui conditionnent le fonctionnement des écosystèmes. Ces inondations obligent les grands mammifères à effectuer des migrations saisonnières et permettent à la végétation de se régénérer. Malgré une forte densité d'animaux sauvages, en particulier d'éléphants, la végétation de l'aire protégée demeure dans un bon état de conservation. Elle est représentée par des savanes à Acacia seyal, des savanes à Combretaceae et des savanes herbeusesmarécageuses. De récents inventaires, conduits dans une savane à Acacia seyal et une savane à Combretaceae, montrent que la première est constituée d'un peuplement pratiquement monospécifique, avec une contribution spécifique voisine de 80% pour les acacias. Ceux-ci sont principalement associés à Balanites aegyptiaca, Combretum aculeatum et Piliostigma reticulatum. La savane à Combretaceae est beaucoup plus diversifiée et formée d'une mosaïque de peuplements plus ou moins denses. Elle est dominée par Combretum aculeatum, C. glutinosum, Stereospermum kunthianum, Balanites aegyptiaca, Piliostigma reticulatum, Cadaba farinosa et localement par Terminalia avicennioides et Guiera senegalensis. La densité des ligneux dans la savane à Acacia seyal est relativement faible, avec 120 individus/ha, alors qu'elle atteint 305 pieds/ha dans la savane à Combretaceae. Les hauteurs et diamètres respectifs moyens sont de 4,6 m et 10 cm dans la savane à Acacia et 3,15 m et 6,7 cm dans la formation à Combretaceae. La régénération des espèces ligneuses est en général bonne, bien que plus faible dans la savane à Acacia seyal. (Résumé d'auteur

    Spatial carbon, nitrogen and phosphorus budget of a village territory in the West African savanna : I. Element pools and structure of a mixed-farming system

    Full text link
    La viabilité des systèmes agropastoraux de savane ouest-africaine dépend largement de la gestion des ressources organiques endogènes car celles-ci satisfont les besoins locaux en nourriture, en fourrage et en bois, et maintiennent la qualité du sol. C'est pourquoi les stocks de carbone, d'azote et de phosphore du sol (horizon 0-20 cm; mesure de P assimilable uniquement) et de la biomasse végétale (aérienne et souterraine jusqu'à 40 cm de profondeur) ont été évalués dans les différents systèmes de gestion de l'espace (SGE) et types de concessions pour un terroir du Sud Sénégal à la fin de la saison des pluies. Le système agricole se caractérisait par une densité de population égale à 33 hab. km-2 et une charge animale de 51 unités de bétail tropical (UBT; 1 UBT = 250 kg de poids vif) par kilomètre carré. Les jachères, les cultures vivrières (céréales pluviales et riz) et de rente (arachide, coton) ont représenté 46, 25 et 17% des 258 ha gérés par le village. Des contrastes importants ont été trouvés entre exploitations, en particulier en terme de disponibilité du bétail. La vaine pâture et le parcage de nuit pourraient de ce fait conduire à des transferts de fertilité déséquilibrés entre les champs des petits éleveurs et ceux des gros éleveurs. Le village avait une organisation en auréoles concentriques avec un gradient positif d'intensification et de production alimentaire depuis la savane vers le village. Des relations claires sont apparues entre distribution spatiale de C, N et P et les fonctions agro-pastorales des SGE et des exploitations, tandis que la diversité à toutes les échelles apparaissait comme un pilier du fonctionnement du système. L'auréole de case était principalement consacrée à la production alimentaire; elle couvrait 8% de la surface et représentait 5, 7 et 14% des stocks de C, N et P de l'ensemble du terroir villageois. L'auréole de brousse entourant l'auréole de case s'étendait sur 73% du terroir et hébergeait 66 à 71% des stocks de C, N et P du village. Le bas-fond (rizière) couvrait 6% de la surface et stockait 9% du carbone et 16% de l'azote et du phosphore. Les stocks de C, N et P dans la végétation et le sol étaient de 29,7, 1,52 et 28,6 10-3 t/ha. Les principaux lieux de stockage du carbone étaient le sol (52%), la biomasse aérienne ligneuse (22%), les souches (8%) et les racines épaisses (diamètre>2mm) (8%). Dans les conditions de la croissance démographique actuelle (2,5%), les pertes simulées de carbone dues à l'expansion de l'espace cultivé, devraient conduire à une émission de 0,26 tC/ha/an pendant les 15 prochaines années, ce qui est beaucoup plus faible que les valeurs rapportées dans les zones tropicales plus humides, mais indique une crise agroécologique possible dans les prochaines décennies. (Résumé d'auteur

    La croissance des grandes villes en Afrique de l'Ouest : exemples de Dakar, Abidjan et Nouakchott

    Get PDF
    L'urbanisation rapide est une des caractéristiques majeures des pays du Tiers Monde. L'Afrique Noire au taux de croissance démographique record est la région du monde où le taux d'urbanisation croit le plus rapidement passant de 12 à 30% entre 1950 et 1980. Certes la région reste encore peu urbanisée mais le rythme de la croissance urbaine qui a été observé ces dernières décennies pose des problèmes graves et complexes qu'il faut étudier et résoudre. Dans cette communication on s'efforcera d'abord de dégager les grandes caractéristiques de l'urbanisation en Afrique, on examinera ensuite le cas de trois villes ouest-africaines, Dakar, Abidjan et Nouakchott et on proposera, à partir de l'examen des tentatives observées à ce jour, des stratégies pour aborder les problèmes de ces grandes villes. (Résumé d'auteur

    Rôle des conditions pédoclimatiques sur la présence d'une savane en milieu forestier tropical africain : cas de la savane de Dabou (Côte-d'Ivoire)

    Get PDF
    La région de Dabou a longtemps été caractérisée par la présence d'une savane, végétation inhabituelle dans cette zone subéquatoriale humide à forêt sempervirente. Les études réalisées dernièrement montrent que cette région se distingue non seulement par sa végétation, mais également par une organisation de la couverture pédologique en rapport avec un paysage (modelé, réseau hydrographique) caractéristique de zones plus sèches. Le facteur permettant d'expliquer le maintien de la savane jusqu'à une époque récente est avant tout d'ordre pédoclimatique. (Résumé d'auteur

    Parc national de Zakouma : des éléphants et des arbres

    Full text link
    Les mesures de protection du parc national de Zakouma ont facilité la reconstitution des populations animales, en particulier des éléphants. De la fin des années 1980 à 2005, ceux-ci sont passés de mille individus à plus de quatre mille, avec un impact négatif croissant sur la végétation. En saison sèche 2004, des inventaires dans une savane à Acacia seyal et une savane à Combretaceae ont permis d'observer des dégâts récents dus aux éléphants sur 754 arbres et arbustes dans la première et 2 186 dans la seconde, incluant 31 individus "morts". Les dégâts sur les branches ont porté sur 265 ligneux dans la savane à Acacia pour 734 individus sur pied étudiés et 959 dans la savane à Combretaceae pour 2 175 individus sur pied observés. À ces résultats s'ajoutent 31 idividus considérés comme "morts", car cassés ou déracinés, dont 20 dans les savanes à Acacia. Les traumatismes des ligneux concernent environ 38% des individus de la savane à Acacia seyal et 45% de celle à Combretaceae. Les animaux utilisent la biomasse ligneuse depuis le sol jusqu'à 6 m de hauteur et 65% des arbres endommagés, davantage sur les branches secondaires que maîtresses, appartiennent respectivement aux classes de hauteur 1-4 m et de diamètre 5-20 cm. L'impact des feux de brousse sur les arbres endommagés par les éléphants est négligeable. Le broutage des éléphants peut sembler alarmant mais il est saisonnier et localisé. De plus, les espèces végétales sont résilientes. Les éléphants "utilisent" le milieu plus qu'ils ne le "détruisent" selon des stratégies complexes qui demandent à être mieux connues pour bien appréhender le fonctionnement des écosystèmes du parc. (Résumé d'auteur

    Caractérisation et évaluation de systèmes de culture agroforestiers à base de cacaoyers au Cameroun en fonction des conditions environnementales et de la gestion de la fertilité

    Full text link
    La région centrale du Cameroun présente un paysage de transition entre forêt et savane. Des pluies irrégulières, des sols de faible qualité, la rareté des terres forestières et des savanes à Imperata sont des contraintes fortes de cette zone sub-optimale pour le cacaoyer. La pression foncière au sein de cette région située à la marge de la zone optimale de culture du cacao conduit les agriculteurs à établir leurs plantations sur savane ce qui représente une alternative surprenante à la pratique traditionnelle d'installation basée sur l'utilisation de la fertilité après déforestation. Les recherches ont été entreprises à la fois sur les pratiques des agriculteurs et les propriétés des sols afin d'évaluer la performance d'un système de culture en fonction de la gestion de la fertilité des sols. Vu les performances de raccourcissement de la période immature et l'accroissement de la teneur en matière organique des sols, les systèmes agroforestiers à base de cacao établis sur savane apparaissent compétitifs et méritent une attention particulière. Cette étude montre des performances de ces systèmes de culture agroforestiers supérieurs dans un environnement de savane que forestiers sans effet dépresseur sur l'agrobiodiversité et la fertilité des sols caractérisée par la teneur en matière organique. (Résumé d'auteur
    corecore