1 research outputs found

    Formulations innovantes de donneurs d'oxyde nitrique (exemple de microparticules composites pour une libération prolongée d'un dérivé nitré et d'un S-nitrosothiol)

    No full text
    L'oxyde nitrique, encore appelé monoxyde d'azote ou "NO" est l'une des plus petites molécules endogènes de notre organisme. Il module de nombreuses fonctions physiologiques de notre organisme mais ses actions les plus remarquables se situent au niveau du système cardio-vasculaire où il régule le tonus vasculaire et donc la pression artérielle. Une déplétion en oxyde nitrique (ou une baisse de son efficacité) mène alors à un dysfonctionnement endothélial, à l'origine de nombreuses pathologies cardio-vasculaires. L'administration d'oxyde nitrique a été envisagée dans le traitement de ces maladies. Cependant, l"utilisation directe de ce radical s'avère impossible en raison de sa très courte demi-vie (de 3 à 4 secondes). Pour pallier cet inconvénient majeur, des molécules pharmacologiquement actives pouvant libérer le NO ont été développées : ce sont les "donneurs de NO". Actuellement en clinique, seules les classes des dérivés nitrés, des sydnoimines et des complexes fer-nitrosyls sont retrouvées. Chaque classe possède ses avantages mais aussi ses inconvénients, ce qui a poussé de nombreux scientifiques à s'intéresser à d'autres donneurs de NO comme les S-nitrosothiols. Bien que ces molécules suscitent un vif intérêt, il en existe très peu de stables sur le long terme capables de libérer l'oxyde nitrique de manière efficace. La démarche de ce travail a consisté à formuler des nanoparticules de polycaprolactone (PCL) contenant des donneurs de NO selon le protocole de double émulsion-évaporation de solvant, puis à caractériser du point de vue physico-chimique les nanoparticules obtenues, et à encapsuler ces nanoparticules dans des microparticules de copolymère d'acide lactique et glycolique (PLGA). Une caractérisation physico-chimique de ces formes composites a été réalisée ensuite. Pour cet exercice, il a été choisi de travailler sur le dinitrate d'isosorbide (ISDN) et la S-nitroso-N-acétyl-D,L-pénicillamine (SNAP). L'ISDN a pu être encapsulé efficacement dans les nanoparticules de PCL (350 nm, -20 mV). La poursuite du protocole a permis d'obtenir des microparticules de 30 m environ, permettant de libérer de façon plus prolongée l'ISDN qu'avec des nanoparticules simples. L'encapsulation du SNAP n'a pas été possible. Une optimisation du procédé de formulation s'avère donc nécessaire et des caractérisations physico-chimiques plus poussées de ces systèmes restent encore à effectuer.CHATENAY M.-PARIS 11-BU Pharma. (920192101) / SudocSudocFranceF
    corecore