11 research outputs found
Biogéographie et écologie en Amérique du Sud : Biogeography and Ecology in South America, vol. 2
Tobelem Alain. Biogéographie et écologie en Amérique du Sud : Biogeography and Ecology in South America, vol. 2. In: Annales de Géographie, t. 80, n°440, 1971. pp. 480-481
Code pour le relevé méthodique de la végétation et du milieu
Tobelem Alain. Code pour le relevé méthodique de la végétation et du milieu. In: Annales de Géographie, t. 78, n°430, 1969. pp. 707-708
Biogéographie et écologie en Amérique du Sud : Biogeography and Ecology in South America, vol. 2
Tobelem Alain. Biogéographie et écologie en Amérique du Sud : Biogeography and Ecology in South America, vol. 2. In: Annales de Géographie, t. 80, n°440, 1971. pp. 480-481
Code pour le relevé méthodique de la végétation et du milieu
Tobelem Alain. Code pour le relevé méthodique de la végétation et du milieu. In: Annales de Géographie, t. 78, n°430, 1969. pp. 707-708
Un colloque sur la limite forĂȘt-savane au Venezuela en 1964 : The ecologist of the forest-savannah boundary.
Tobelem Alain. Un colloque sur la limite forĂȘt-savane au Venezuela en 1964 : The ecologist of the forest-savannah boundary. . In: Annales de GĂ©ographie, t. 79, n°434, 1970. p. 505
L'inefficacite organisationnellle
SIGLEAvailable from INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : DO 4971 / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc
: Une géographie de la mondialisation
International audienceCe livre propose un cadre thĂ©orique ambitieux qui permet de dĂ©cliner, par un regard qui privilĂ©gie l'espace, les diffĂ©rentes dimensions de la mondialisation : ses flux Ă©conomiques, ses configurations anthropologiques, sa gĂ©opolitique et sa politique, certaines plus spĂ©cifiquement gĂ©ographiques (villes, mobilitĂ©, tĂ©lĂ©communication). Emergence d'un ou plusieurs espaces pertinents sur l'Ă©tendue de la planĂšte Terre, la mondialisation est fondamentalement un Ă©vĂ©nement gĂ©ographique, le premier de cette ampleur Ă ĂȘtre explicitĂ©, pensĂ© et discutĂ©, en mĂȘme temps qu'il se produit. La mondialisation change les sciences sociales. Elle oblige Ă revoir des cadres de pensĂ©e liĂ©s au cadre national dans lequel et pour lequel ils ont Ă©tĂ© construits. En gĂ©ographie, c'est notamment le cas des notions de lieu, de territoire, de rĂ©seau, de Monde et d'humanitĂ©. La mondialisation invente un nouvel Ă©chelon qui force au rĂ©agencement de l'ensemble des autres niveaux. A l'encontre d'une idĂ©e courante, elle ne dĂ©truit pas les lieux prĂ©existants. Elle n'est pas la victoire du gĂ©nĂ©ral sur le particulier : elle instaure de nouveaux rapports, pas nĂ©cessairement conflictuels, entre le singulier et l'universel. Les acteurs mondialisants sont aussi mondialisĂ©s, et tout se joue en tension entre ces deux logiques. L'individu est le grand " gagnant " du processus, alors que les communautĂ©s, malgrĂ© de nouvelles ressources, se trouvent menacĂ©es. Les entreprises changent pour s'adapter Ă ce nouvel environnement, et les Etats doivent passer d'une gĂ©opolitique Ă leur Ă©chelle, Ă la politique au-delĂ . Finalement, la mondialisation dessine un nouvel espace d'enjeux pour les citoyens : horizons de dĂ©veloppement, choix complexes parmi les diffĂ©rentes natures possibles, options de gouvernance dans un Monde politique Ă inventer. Le mot " humanitĂ© " prend un nouveau sens, qui s'Ă©mancipe de ses anciennes significations, abstraites ou utopiques. L'invention du Monde : c'est maintenant, et c'est ici
Restructuration ('reengineering') et systeme d'analyse et de developpement de la capacite organisationnelle
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mai-juin 2022
CrĂ©ativitĂ©s patrimoniales Ces derniĂšres annĂ©es, nombre dâarguments ont Ă©tĂ© avancĂ©s en faveur de la crĂ©ativitĂ© comme valeur fondamentale et comme levier pour encourager le dĂ©veloppement durable et la poursuite des efforts vers lâinclusion sociale. Ainsi, des organisations internationales comme lâUnesco ou Nemo se sont positionnĂ©es en faveur dâune plus grande coopĂ©ration des institutions et des collectivitĂ©s territoriales avec les industries culturelles et crĂ©atives. Au mĂȘme titre, plusieurs organisations soulignent le rĂŽle primordial que jouent les institutions musĂ©ales et patrimoniales en tant que lieux propices Ă la crĂ©atiÂvitĂ© et Ă lâinnovation et particuliĂšrement, parmi elles, les institutions actives sur les plans de lâengagement et de la participation citoyenne, dans un esprit de diversitĂ© et dâinclusion. Ainsi, des organisations comme le RĂ©seau des associations des musĂ©es europĂ©ens (Nemo), lâAlliance amĂ©ricaine des musĂ©es (AAM) et lâOrganisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomiques (OCDE) ont Ă©laborĂ© des politiques et programmes destinĂ©s Ă rĂ©duire le fossĂ© entre les musĂ©es, le patrimoine et la notion de dĂ©veloppement durable en culture. Plus quâun mot Ă la mode, la crĂ©ativitĂ©, qui relĂšve de lâaptitude Ă produire et Ă faire vivre, grĂące Ă lâimagination, de nouvelles choses, reprĂ©sente une compĂ©tence qui nâest plus seulement lâapanage dâindividus exceptionnels travaillant dans des domaines scientifiques ou artistiques ; elle apparaĂźt dans tout type dâactivitĂ© humaine et au sein de diffĂ©rents types de collectivitĂ©s. La crĂ©ativitĂ© peut avoir un impact direct et positif sur le bien-ĂȘtre et la prospĂ©ritĂ©, tant sur le plan individuel que sociĂ©tal. En dĂ©ployant des projets et des outils pour tisser des liens avec et pour la sociĂ©tĂ©, les musĂ©es jouent un rĂŽle important dans lâencouragement de leurs publics Ă la crĂ©ativitĂ©. Ce numĂ©ro de La lettre de lâOcim propose une rĂ©flexion sur le phĂ©nomĂšne selon lequel la culture et la crĂ©ativitĂ© sont aujourdâhui non seulement perçues comme des moteurs de dĂ©veloppement individuel mais aussi comme des leviers Ă©conomiques. Comment sâarticulent les rapports entre la culture et la crĂ©ativitĂ© Ă lâĂ©chelle territoriale ? En quoi la crĂ©ation de nouveaux Ă©quipements culturels hybrides favorise-t-elle les synergies et dynamise-t-elle le tissu socio-Ă©conomique ? Si la crĂ©ativitĂ© est considĂ©rĂ©e comme un levier Ă©conomique, on parle Ă©galement de plus en plus des compĂ©tences et des aptitudes dont le XXIe siĂšcle a besoin â pensĂ©e critique et transversale, rĂ©solution de problĂšmes et prise de dĂ©cisions, travail dâĂ©quipe, par exemple. En Ă©rigeant la crĂ©ativitĂ© comme principe Ă©ducatif, les musĂ©es favorisent la montĂ©e en compĂ©tences de leurs publics. Enfin, une volontĂ© de dĂ©passer les clivages entre les industries crĂ©atives et le monde de la culture produit une tendance Ă la crĂ©ation de nouveaux espaces et opportuÂnitĂ©s dâapprentissages dans le secteur des technologies, en particulier dans le domaine vidĂ©oludique. En somme, la crĂ©ativitĂ© apparaĂźt comme une opportunitĂ© de dĂ©veloppement pour les mondes culturel et patrimonial, une oxygĂ©nation du tissu socio-Ă©conomique de nos territoires et une force favorisant lâĂ©panouissement individuel. Elle participe Ă une meilleure comprĂ©hension du monde et de ses enjeux et elle invite chacun Ă participer Ă la recherche de solutions pour amĂ©liorer la condition humaine et prĂ©server notre environnement.. Mathieu Viau-Courville, directeur de lâOci