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    Étude comparative des paramètres structuraux des forêts sacrées de la région de l’ouest-Cameroun : cas du département de la Menoua

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    Les forêts sacrées (FS) sont des parcelles de terrain réservées en vue de la pratique de certains rites culturels. Bien de fois, ces forêts sont vues comme des foyers de conservation de certaines essences de bois. Connues pour leur forte biodiversité, les FS, au regard de l’évolution de la société et des mentalités, connaissent des menaces multiples qui mettent en péril leur existence et contribuent à la modification de leur structure. La présente étude axée sur la présentation et l’analyse des paramètres structuraux de 4 FS de la Menoua à savoir celle de Bafou, Foréké, Fongo-Ndeng annexe de Foto vise à montrer les atouts et les faiblesses de chacune d’elle. À travers les placettes (02 par FS), les essences de bois rencontrées ont été comptées de manière exhaustive dans le but de les recenser selon leurs diamètres, espèces, genres et familles. Les résultats montrent que sur un total de 577 individus et 54 espèces, la forêt de Fongo-Ndeng est celle qui présente une richesse taxonomique la plus diversifiée et dense en termes d’individus (282 individus et 15 espèces), suivie de la FS de Bafou (212 individus et 16 espèces). Ces statistiques indiquent que ces deux forêts renferment les plus fortes densités floristiques. En termes de densité relative dans les FS de Bafou et de Fongo-Ndeng, l’espèce Dracaena fragrans est la plus perceptible. Pourtant, dans la FS de Foréké-Dschang, ce sont les espèces Spathodea campanulata et Sansevieria dawei qui dominent. Et dans la FS Annexe de Foto, l’Artocarpus heterophyllus et l’Elaeodendron buchananii dominent. La surface terrière dans les différentes forêts est plus élevée dans la FS de Foréké-Dschang soit 33,38 m ²/ha. Elle est moyenne dans la FS de Bafou (6,19 m²/ha) et faible dans les forêts sacrées Annexe de Foto (1,18 m²/ha) et de Fongo-Ndeng (0,98 m²/ha). L’analyse à composante principale (ACP) des différentes forêts sacrées indique que la relation entre les individus et les espèces de la FS de Fongo-Ndeng et celle de Bafou est similaire, tandis que celle des FS de Foréké-Dschang et de l’annexe de Foto se ressemble. Mots clés : Forêts sacrées, structure, individu, espèce, Menoua

    Évaluation et spatialisation du carbone stocké dans le massif forestier de Ngog-Mapubi (Cameroun)

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    International audienceL’étude explore le potentiel du massif forestier de Ngog-Mapubi/Dibang en contexte de la préparation du Cameroun à la REDD+. Elle a pour objectif global d’étudier les variations spatiales du carbone stocké dans la végétation de ce massif forestier et d’esquisser quelques perspectives au regard des changements d’utilisation des terres. Elle se fonde sur l’hypothèse que l’interprétation des images Landsat disponibles et exploitables complétée par une collecte de données de biomasse sur le terrain permettront d’évaluer et de spatialiser les stocks de carbone. La méthodologie s’est appuyée ainsi d’abord sur la télédétection, à travers le traitement et l’interprétation des images Landsat de 2007 et de 2018. Après la stratification, la biomasse a été collectée dans des parcelles de 50 x 50 m délimitées dans différents types d’utilisation des terres du massif. Les échantillons récoltés, séchés à poids constant au laboratoire, ont permis de calculer les stocks de carbone des différents types d’utilisation des terres. Les résultats indiquent que les stocks de carbone totaux varient d’une strate à l’autre soit respectivement de 177,42 à 12,84 tC/ha pour les forêts matures et les cultures. Ces stocks varient aussi suivant les pools de carbone considérés quelle que soit la strate considérée. Les stocks de carbone totaux du massif et de sa zone périphérique sont estimés à 24 086 528,6 tC et à 2 136 016,55 tC pour le massif forestier lui-même. Les forêts matures sont celles qui stockent le plus avec 17 989 374 tC (massif et zone périphérique) et 1 798 795,47 tC pour le massif forestier; Les grandes infrastructures projetées que sont le barrage du Grand Eweng et l’autoroute Yaoundé-Douala conduiront à la perte de plus de 20 000 ha de forêt dont moins de 1500 ha dans la forêt communale proprement dite à l’horizon 2025
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