43 research outputs found
Mise en place d une nouvelle méthode de dépistage de substances dopantes dans l urine par chromotographie liquide couplée à la spectrométrie de masse en tandem
ANGERS-BU Médecine-Pharmacie (490072105) / SudocSudocFranceF
Stupéfiants, circulation routière et LC-MS/MS
En France, depuis quelques années, des recherches de stupéfiants chez les conducteurs impliqués dans un accident ont
été mises en œuvre dans le cadre de la sécurité
routière. Ces composés : les cannabinoïdes, les amphétamines, les opiacés
et la cocaïne et ses metabolites se trouvent dans le sang à de
faibles concentrations pour lesquelles il est nécessaire de
mettre en des techniques analytiques très spécifiques
et sensibles. Les stupéfiants sont la plupart du temps analysés par chromatographic en phase gazeuse couplée à la
spectrométrie de masse après extraction liquide/liquide ou
extraction sur phase solide suivie par une étape de dérivation (silylation ou alkylation). Nous avons choisi de mettre
en place la. recherche des cannabinoïdes, des opiacés et de
la cocaïne et de ses metabolites par spectrométrie de masse
en tandem couplée à la chromatographic liquide (LCMS/
MS). Cette méthode comporte une étape d'ionisation à
pression atmosphérique qui peut se faire soit en phase liquide par source electrospray (ESI) soit en phase vapeur par
ionisation chimique en utilisant un nébuliseur chauffé
(APCI) ou une source photospray (APPI) en fonction de la
polarité des molécules. Les cannabinoïdes ont été
ionisés en utilisant le mode APCI ou le mode APPI ; les opiacés, la
cocaïne et ses metabolites ont été ionisés par source
electrospray. La méthode a été validée pour des concentrations
comprises entre 0,5 pg/l et 100 pg/l pour les cannabinoïdes
et entre 10 pg/l et 1000 pg/l pour les autres stupéfiants
Eczéma de contact au diméthylfumarate : intérêt de l'analyse toxicologique
Date du colloque : 10/2009</p
Eczéma de contact au diméthylfumarate : intérêt de l'analyse toxicologique
Date du colloque : 10/2009</p
Résultats complémentaires pour l'étude de stabilité des cannabinoïdes dans le sang : données d'un laboratoire sur le tétrahtydrocannabinol (THC) et son métabolite carboxylique (THC-COOH) dosés par HPLC/MS/MS
Date du colloque : 06/2009</p
Résultats complémentaires pour l'étude de stabilité des cannabinoïdes dans le sang : données d'un laboratoire sur le tétrahtydrocannabinol (THC) et son métabolite carboxylique (THC-COOH) dosés par HPLC/MS/MS
Date du colloque : 06/2009</p
Intoxication à l'amisulpride : Relation clinico-analytique – étude de 77 cas
Date du colloque : 10/2008</p
Les herbicides halogénés de type phénoxyacides : évaluation clinico-biolo-gique des intoxications recensées au centre anti-poison d'Angers entre 1992 et 2005
Six herbicides chlorophénoxyacides sont actuellement com-mercialisés en France le plus souvent en association entre eux : les acides 2,4-dichlorophénoxy-acétique (2,4-D), -pro-pionique (2,4-DCP ou dichlorprop) ou -butyrique (2,4-DB), les acides 2-méthyl-4-chlorophényl- correspondants (MCPA, MCPP ou mécoprop, MCPB). L'acide 2,4,5-trichlorophé-noxyacétique (2,4,5-T) n'est plus autorisé actuellement. Ces produits, ainsi que le triclopyr, molécule voisine, peuvent se révéler très toxiques par ingestion. Les signes pronostiques précoces de gravité sont des troubles de la conscience, une hypotension artérielle, une acidose métabolique. Une étude clinico-biologique rétrospective des intoxications par ces herbicides a été effectuée à partir des données du Centre AntiPoison d'Angers, entre 1992 et 2005, documentées par des dosages plasmatiques par chromatographie en phase liquide. Chaque cas a été évalué selon les 5 classes (0 à 4) du score de gravité clinique PSS (Poison Severity Score). Vingt-sept cas d'intoxications volontaires (n = 27), dont 4 mortelles, ou accidentelles (n = 2) ont été recensés. Le 2,4-D est retrouvé 14 fois, le 2,4,5-T 4 fois, le MCPA 11 fois, le MCPP 9 fois, le 2,4-DCP 8 fois et le triclopyr 4 fois soit près de deux molécules par patient. Les concentrations plasma-tiques cumulées sont égales à 157 ± 134 mg/L (11-350, n = 9) pour le groupe PSS = 0,514 ± 306 mg/L (70-1110, n = 12) pour PSS = 1, 867 ± 273 mg/L (674-1060, n = 2) pour PSS = 2 et 844 ± 525 mg/L (529-1450, n = 4) pour PSS = 4. Les concentrations des cas mortels sont supérieures à 500 mg/L mais des concentrations aussi élevées ont été observées chez des patients (PSS 2) guéris mais alcalinisés précoce-ment. Quatre cinétiques réalisées montrent des demi-vies d'élimination variant entre 3-8 h (2,4-D, 2,4,5-T) et 8-16 h (2,4-DCP, MCPA, MCPP) selon l'alcalinisation jugée par le pH urinaire. Les concentrations plasmatiques doivent être interprétées avec prudence en tenant compte du pH. Tous les décès ont une acidose métabolique. Des concentrations supérieures à 100 mg/L entraînent des symptômes cliniques plus ou moins importants et des valeurs supérieures à 500 mg/L sont considérées comme potentiellement mortelles. Cependant aucune relation évidente entre concentration et effet n'est démontrée dans cette étude