32 research outputs found

    Decision processes in action at sea, a methodological challenge for real world research

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    International audienceRelationships between decision process and action in real world conditions emerge as a key issue in elite sport as well as in organization studies. When pressure is high and environment is evolving rapidly, acting despite a limited situation awareness is common. In such stressed situations, the observation of phenomenon raises methodological difficulties such as the access to information and its validation with regard both to the decision-making process of the decision-maker and concurrently to the course of action. Studying in real time decision processes of a professional skipper at work during an ocean yacht race from the viewpoint of the router embedded in the skipper's team provides an opportunity to go forward in understanding relationships between decision processes and action in real world when phase shifts occur. The methodological choices are discussed and research directions for further real world researches are proposed

    Cardiac and arterial interactions in end-stage renal disease

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    Cardiac and arterial interactions in end-stage renal disease. Although cardiac hypertrophy is a frequent complication of end-stage renal disease (ESRD), relatively little is known about large arterial geometry and function in vivo in these patients, and the relationship between arterial changes and cardiac hypertrophy is unknown. Common carotid artery (CCA) intima-media thickness and internal diameter and left ventricular geometry and function were determined by ultrasound imaging in 70 uncomplicated ESRD patients and in 50 age-, sex-, and blood pressure-matched controls. Arterial distensibility and compliance were determined from simultaneously recorded CCA diameter and stroke changes in diameter and CCA pressure waveforms, obtained by applanation tonometry, and also by the measurement of carotid-femoral pulse wave velocity. Compared with control subjects, ESRD patients had greater left ventricular diameter (P < 0.01), wall thicknesses and mass (P < 0.001), increased CCA diameter (6.25 ± 0.87 vs. 5.55 ± 0.65 mm; P < 0.001), larger CCA intima-media thickness (777 ± 115 vs. 678 ± 105 µ m; P < 0.001) and intima-media cross-sectional area (17.5 ± 4.5 vs. 13.4 ± 3.3mm2; P < 0.001). In uremic patients, arterial hypertrophy was associated with decreased CCA distensibility (17.8 ± 8.8 vs. 24.0 ± 12.7kPa−1 · 10−3; P < 0.001) and compliance (5.15 ± 2 vs. 6.0 ± 2.5m2 · kPa−1 · 10−7; P < 0.05), accelerated carotid-femoral pulse wave velocity (1055 ± 290 vs. 957 ± 180 cm/seconds; P < 0.001), early return and increased effect of arterial wave reflections (20.5 ± 15.4 vs. 9.2 ± 18.4%; P < 0.001). The latter phenomenons were responsible for increased pulsatile pressure load in CCA (58.3 ± 21 vs. 48 ± 17mm Hg; P < 0.01) and were associated with a decreased subendocardial viability index (157 ± 31 vs. 173 ± 30%; P < 0.001). The CCA diameter was correlated with the left ventricular diameter (P < 0.01), and a significant correlations existed between CCA wall thickness or CCA intima-media cross-sectional area and left ventricular wall thicknesses and/or left ventricular mass (P < 0.01). In multivariate analysis, these relationships were independent regarding age, sex, blood pressure and body surface area. The present study documents parallel cardiac and vascular adaptation in ESRD, and demonstrates the potential contribution of structural and functional large artery alterations to the pathogenesis of left ventricular hypertrophy and functional alterations

    Action publique en contexte disruptif : une nouvelle forme de gouvernance pour l’urgence climatique ?

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    International audienceAlors que les rapports du GIEC se succèdent, leurs conclusions s’affinent et se précisent tandis que le diagnostic et les projections confirment les perspectives à l’horizon du milieu et de la fin du siècle. Le type de pression qu’exerce l’évolution du climat sur l’action publique peut être comparé à celui qu’exerce un contexte extrême sur l’action organisationnelle au sens large. Confidentiel dans les années 70, ce caractère extrême du contexte de l’action publique est aujourd’hui largement perçu et intégré dans le développement durable qui s’est institutionnalisé entre-temps. Le cadre d’action publique forgé à un moment où l’enjeu climatique était perçu avec moins d’acuité reste-t-il pertinent au moment où le 6e rapport d’évaluation du GIEC reflète le caractère d’urgence du contexte climatique ? A travers une mise en perspective historique fondée sur des documents d’archives, des politiques climatiques françaises, des résultats d'observation ethnographique participante et des entretiens, nous montrons que le contexte risqué dans lequel s’est construite la gouvernance de l’urgence climatique est devenu aujourd’hui un contexte d’urgence qui contraint l’action publique à innover pour tenir compte de la transformation de ses conditions initiales d’efficacité. La répétition des catastrophes climatiques conduit à envisager un scénario de basculement du contexte actuel d’urgence vers un contexte disruptif dont les caractéristiques doivent pouvoir être anticipées dès à présent

    L'agencement de pratiques d'action publique d'adaptation au changement climatique et de pratiques d'avertissement de la population : une influence rétroactive de catastrophes attendues

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    International audienceL'évolution du climat est-elle à considérer comme génératrice de crises pour les activités organisées ? Depuis plusieurs décennies le changement climatique fait l'objet de travaux prospectifs, largement fondés sur des hypothèses d'effets futurs, en sciences physiques comme en sciences humaines et sociales. Au cours des deux dernières décennies cependant, l'objectivation du phénomène s'est précisée avec l'affinement de probabilités d'occurrence de certains événements-comme les vagues de chaleur-, ces événements pouvant être des événements extrêmes à dynamique rapide ou des catastrophes naturelles à dynamique plus lente. Les deux premières décennies du XXIe siècle constituent ainsi une période de double transition : d'une part entre l'évolution des événements avec le passage d'un climat évoluant majoritairement du fait des influences astronomiques et géologiques à un climat dont l'évolution est de plus en plus influencée par les effets cumulés des activités humaines (GIEC, 2021), d'autre part entre une durée longue d'évolution (à l'échelle des évolutions astronomiques et géologiques) qui en rend la perception difficile, et une durée courte qui la rend perceptible à l'échelle humaine (où la perception de son évolution se combine avec les effets des activités). En examinant les effets d'événements réalisés sur les activités organisées nous cherchons à mieux comprendre, dans une conception de l'action considérée comme un processus historique, les relations entre phénomènes extrêmes anticipés et catastrophes gérées par les services de l'État lorsque les événements s'imposent à eux. Une approche qualitative exploratoire des relations organisationnelles entre activités opérationnelles d'avertissement de la population (caractéristique du temps présent) et activités d'adaptation au changement climatique (caractéristique du temps futur) permet de détecter l'agencement relatif de ces deux composantes d'action publique relevant de la sécurité des personnes et des biens. Une investigation longitudinale sur la période située entre la création du GIEC et l'entrée en application de l'accord de Paris, suivant une approche orientée par la pratique, met en évidence l'influence mutuelle de ces activités dans l'action climatique en France. L'analyse de l'évolution de ces relations au cours du temps donne à voir des changements de phase d'action (Marchais-Roubelat & Roubelat, 2016). En focalisant l'analyse sur l'échelle nationale, un changement de phase majeur émerge actuellement qui peut être déduit de traces d'anticipation d'effets futurs liés au dérèglement climatique au sein de documents normatifs relatifs aux dispositifs opérationnels d'avertissement. Dans une démarche interprétative croisant les points de vue de praticiens des politiques publiques, de praticiens des systèmes d'avertissement et de scientifiques du climat (Sandberg & Tsoukas, 2011), les travaux font ressortir un changement de phase entre la dominance d'une logique de réaction et l'émergence d'une logique d'anticipation. Ce constat établit une influence mutuelle des activités d'avertissement et d'adaptation à travers une transformation relationnelle se reflétant dans des pratiques d'action publique (Gherardi, 2019). A partir de ce résultat, en adoptant une posture d'anthropologie politique, il est possible d'aborder la question de l'influence de la science climatique sur l'action publique nationale au prisme des deux composantes traitées ici dans une période où les connaissances sur les aspects les plus dimensionnants sont de moins en moins incertaines. Ces travaux incitent à explorer plus avant la question de la temporalité dans une analyse ancrée en théorie des organisations et en management public. Ces pistes laissent entrevoir des apports en matière d'aide à l'action en contexte extrême (Hällgren et al, 2018), notamment pour la gestion de temporalités d'action lors de transition entre un contexte sous contrôle et un contexte d'urgence, voire l'émergence d'événements inconnus ou de crises

    L'agencement de pratiques d'action publique d'adaptation au changement climatique et de pratiques d'avertissement de la population : une influence rétroactive de catastrophes attendues

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    International audienceL'évolution du climat est-elle à considérer comme génératrice de crises pour les activités organisées ? Depuis plusieurs décennies le changement climatique fait l'objet de travaux prospectifs, largement fondés sur des hypothèses d'effets futurs, en sciences physiques comme en sciences humaines et sociales. Au cours des deux dernières décennies cependant, l'objectivation du phénomène s'est précisée avec l'affinement de probabilités d'occurrence de certains événements-comme les vagues de chaleur-, ces événements pouvant être des événements extrêmes à dynamique rapide ou des catastrophes naturelles à dynamique plus lente. Les deux premières décennies du XXIe siècle constituent ainsi une période de double transition : d'une part entre l'évolution des événements avec le passage d'un climat évoluant majoritairement du fait des influences astronomiques et géologiques à un climat dont l'évolution est de plus en plus influencée par les effets cumulés des activités humaines (GIEC, 2021), d'autre part entre une durée longue d'évolution (à l'échelle des évolutions astronomiques et géologiques) qui en rend la perception difficile, et une durée courte qui la rend perceptible à l'échelle humaine (où la perception de son évolution se combine avec les effets des activités). En examinant les effets d'événements réalisés sur les activités organisées nous cherchons à mieux comprendre, dans une conception de l'action considérée comme un processus historique, les relations entre phénomènes extrêmes anticipés et catastrophes gérées par les services de l'État lorsque les événements s'imposent à eux. Une approche qualitative exploratoire des relations organisationnelles entre activités opérationnelles d'avertissement de la population (caractéristique du temps présent) et activités d'adaptation au changement climatique (caractéristique du temps futur) permet de détecter l'agencement relatif de ces deux composantes d'action publique relevant de la sécurité des personnes et des biens. Une investigation longitudinale sur la période située entre la création du GIEC et l'entrée en application de l'accord de Paris, suivant une approche orientée par la pratique, met en évidence l'influence mutuelle de ces activités dans l'action climatique en France. L'analyse de l'évolution de ces relations au cours du temps donne à voir des changements de phase d'action (Marchais-Roubelat & Roubelat, 2016). En focalisant l'analyse sur l'échelle nationale, un changement de phase majeur émerge actuellement qui peut être déduit de traces d'anticipation d'effets futurs liés au dérèglement climatique au sein de documents normatifs relatifs aux dispositifs opérationnels d'avertissement. Dans une démarche interprétative croisant les points de vue de praticiens des politiques publiques, de praticiens des systèmes d'avertissement et de scientifiques du climat (Sandberg & Tsoukas, 2011), les travaux font ressortir un changement de phase entre la dominance d'une logique de réaction et l'émergence d'une logique d'anticipation. Ce constat établit une influence mutuelle des activités d'avertissement et d'adaptation à travers une transformation relationnelle se reflétant dans des pratiques d'action publique (Gherardi, 2019). A partir de ce résultat, en adoptant une posture d'anthropologie politique, il est possible d'aborder la question de l'influence de la science climatique sur l'action publique nationale au prisme des deux composantes traitées ici dans une période où les connaissances sur les aspects les plus dimensionnants sont de moins en moins incertaines. Ces travaux incitent à explorer plus avant la question de la temporalité dans une analyse ancrée en théorie des organisations et en management public. Ces pistes laissent entrevoir des apports en matière d'aide à l'action en contexte extrême (Hällgren et al, 2018), notamment pour la gestion de temporalités d'action lors de transition entre un contexte sous contrôle et un contexte d'urgence, voire l'émergence d'événements inconnus ou de crises

    Pratique d’anticipation et anticipation de pratiques : événement, imprévu et stratégie

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    International audienceSi l’anticipation s’inscrit dans les recherches sur le futur et la prospective, son caractère directement utilitaire lui procure un statut particulier qui permet d’aborder l’évaluation du rôle de la préparation de l’avenir sous un angle renouvelé, celui des pratiques. En dissociant la temporalité dans laquelle s’inscrit le processus organisationnel d’anticipation et la temporalité de son utilisation sur le terrain, il est possible d’étudier le rôle de l’irruption de l’événement dans la modification de la relation aux pratiques d'anticipation adoptées pour l’atteinte d’un objectif stratégique. Deux cas très contrastés en conditions extrêmes seront présentés : d’une part, des extraits du cas historique de la campagne d'Italie de Bonaparte en 1796, et de l’autre un cas récent de course transatlantique en solitaire à la voile. Les deux approches méthodologiques sont très différentes mais complémentaires : approche historique pour le premier cas, approche en immersion ethnographique pour le second. Les deux cas mettent en exergue l’importance et les limites de l’anticipation comme processus organisationnel, d’une part, l’importance de la préparation mais aussi de la créativité des acteurs de terrain, ainsi que les liens complexes entre anticipation et performance de pratiques sur le terrain. Ces résultats invitent à développer une réflexion plus approfondie sur la nature de l’événement et son rôle dans les recherches prospectives. Ils interrogent aussi l'interdépendance de l'action avec les choix effectués par les praticiens dans le contexte des organisations

    Pratiques de coordination et d'anticipation stratégique versus crise et irréversibilité en contexte extrême : le cas d'une équipe de course au large

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    International audienceL’organisation évoluant en contexte extrême doit traiter des événements à fort enjeu et sous forte pression tandis que des irréversibilités se produisent. Les tensions qui s’appliquent sur elle interrogent alors à la fois la faisabilité et l’intérêt stratégique de ses pratiques d’anticipation. L’observation ethnographique en immersion au sein d’une organisation de course au large à la voile en compétition permet de suivre des pratiques d’anticipation stratégique et leurs effets, pendant l’émergence d’une crise en contexte extrême. La mise en exergue des relations entre pratiques stratégiques et évolution des événements pendant le cours de l’action montre alors le rôle stratégique joué par les décalages temporels entre événements, pratiques d’anticipation et pratiques de coordination lors d’une irréversibilité produite par un changement de phase d’action, et ouvre des pistes de recherche sur l’effet des rythmes de coordination et d’anticipation dans l’action

    Decision processes in action at sea, a methodological challenge for real world research

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    International audienceRelationships between decision process and action in real world conditions emerge as a key issue in elite sport as well as in organization studies. When pressure is high and environment is evolving rapidly, acting despite a limited situation awareness is common. In such stressed situations, the observation of phenomenon raises methodological difficulties such as the access to information and its validation with regard both to the decision-making process of the decision-maker and concurrently to the course of action. Studying in real time decision processes of a professional skipper at work during an ocean yacht race from the viewpoint of the router embedded in the skipper's team provides an opportunity to go forward in understanding relationships between decision processes and action in real world when phase shifts occur. The methodological choices are discussed and research directions for further real world researches are proposed

    Action publique en contexte disruptif : une nouvelle forme de gouvernance pour l’urgence climatique ?

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    International audienceAlors que les rapports du GIEC se succèdent, leurs conclusions s’affinent et se précisent tandis que le diagnostic et les projections confirment les perspectives à l’horizon du milieu et de la fin du siècle. Le type de pression qu’exerce l’évolution du climat sur l’action publique peut être comparé à celui qu’exerce un contexte extrême sur l’action organisationnelle au sens large. Confidentiel dans les années 70, ce caractère extrême du contexte de l’action publique est aujourd’hui largement perçu et intégré dans le développement durable qui s’est institutionnalisé entre-temps. Le cadre d’action publique forgé à un moment où l’enjeu climatique était perçu avec moins d’acuité reste-t-il pertinent au moment où le 6e rapport d’évaluation du GIEC reflète le caractère d’urgence du contexte climatique ? A travers une mise en perspective historique fondée sur des documents d’archives, des politiques climatiques françaises, des résultats d'observation ethnographique participante et des entretiens, nous montrons que le contexte risqué dans lequel s’est construite la gouvernance de l’urgence climatique est devenu aujourd’hui un contexte d’urgence qui contraint l’action publique à innover pour tenir compte de la transformation de ses conditions initiales d’efficacité. La répétition des catastrophes climatiques conduit à envisager un scénario de basculement du contexte actuel d’urgence vers un contexte disruptif dont les caractéristiques doivent pouvoir être anticipées dès à présent
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