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Doctorates and the Berlin declaration
K. Doevendans, S. Hanrot 2003. Doctorates and the Berlin Declaration.USO-Built Report Series 2:11-17. The Berlin declaration of September 2003 hasplaced education for a doctorate even more strongly in the Bologna Process. This is also the case in domains, such as architecture, where the different countries of Europe are at variance as to the presence and content of such a degree. The meaning of this development for joint supervision and joint degrees within USO-Built summarizes the content of this chapter
OBJECTIVITE EVALUATIVE ET ABSENCE DE QUALITE ARCHITECTURALE. CAS DES ESPACES EXTERIEURS DANS L’HABITAT COLLECTIF A BISKRA (ALGERIE)
Qu’elle soit architecturale ou urbaine, la « qualité spatiale » est un concept caractérisé par un degré d’abstraction assez élevé.  Il reste l’un des plus complexes tant dans sa définition que dans son appréciation. La difficulté de son évaluation réside, non seulement, dans l’étendue et la multiplicité des variables d’impact qui entourent la notion de « spatialité » mais aussi dans la diversité des acteurs qui interviennent dans toutes les étapes de son processus de production et de son cycle de vie fonctionnel. Ce papier tente, sur un plan démonstratif, de simplifier cette complexité en approchant l’évaluation qualitative spatiale de manière relativiste. Hypothétiquement, l’objet spatial est, tout au long de son cycle de vie, sujet à une évaluation continue de points de vue différents les uns des autres. Sa qualité ne peut être que relative par rapport à l’appréciation des acteurs impliqués dans son élaboration et ce, à  travers les différentes temporalités de son existence. Ce travail de recherche prend pour cas d’étude, les espaces extérieurs des ensembles d’habitat collectif de la ville de Biskra (ville du Sud Est algérien). Leur état est dans l’ensemble dégradé et insalubre ; il est en général d’une mauvaise qualité. Ce constat relève d’une subjectivité empirique, ressentie unanimement aussi bien par les spécialistes que par les habitants de la ville. Cependant, y a-t-il une démarche scientifique dans le champ de l’architecture qui approche la problématique de l’évaluation de la qualité d’une manière plus objective? Y’a-t-il une manière de faire fiable qui rassemble un maximum de critères ayant une relation avec la mesure quantitative de la qualité spatiale ? Le modèle MATEA (modèles pour l’analyse, la théorie et l’expérimentation architecturale) développé par le Professeur HANROT Stéphane de l’école nationale supérieure d’architecture de Marseille Luminy semble répondre aux objectifs escomptés. A travers l’analyse et l’évaluation des espaces extérieurs des ensembles d’habitat collectif, en amont et en aval de leur matérialisation, des enseignements, des règles, des relations et des connaissances se dégagent. Les concepts manifestes et latents liés aux objets analysés constituent des référentiels importants non seulement par rapport à la création architecturale et urbaine mais aussi par rapport à l’amélioration de l’espace construit
The architecture of complex objects: computers, aircraft, buildings, bridges, landscapes, towns
Architecture seems to be currently torn between two extreme movements: one tending to limit it to buildings only, in a sort of protectionism, the other tending towards widening of its scope. Previously, we referred to the architecture of gardens and to naval architecture. Now, we also speak of software architecture, aeronautical architecture, and molecular architecture. In fact, it seems that these apparently opposed, paradoxical movements are two manifestations of one same process. What is this process? In this article, it is suggested that we are witnessing the emergence of architecture's specificity among the different disciplines that concern complex objects/systems and their design. The purpose of this article is to provide clarification of this question
Chapitre 8. Du tiers-territoire, territoire sans projet, au projet territorial : analyse des phases de transformation de la vallée de l’Huveaune à Marseille
Le caractère cyclique des transformations des territoires a parfois été mis en avant. Nous en proposons ici un modèle qui met en rapport les phases de transformation d’un territoire, les états transitoires de projet sur ce territoire, avec les actions de projets ayant lieu sur son emprise et les systèmes d’acteurs qui, au regard de leurs compétences opérationnelles, portent ces projets. Ce modèle diachronique fait donc état de la concordance ou de la discordance entre quatre facteurs : les ph..
Vers la « capsularisation » de l’autoroute. Incidences des dispositifs de protection au bruit sur la qualité du paysage et de l’espace urbain de la métropole Aix-Marseille
The apparatuses of acoustic protection constitute a generic response , required by law, in order to treat the nuisance caused from highways in urban and peri-urban environments. Although regulation and acoustic studies are capable in resolving the « problem » of noise, other aspects, such as the perception of the context , the quality of space they produce and their management, are generally neglected. Based on this observation, we ask what kind of landscapes to such noise barriers produce ? What are their effects on the perception of highways, on the forms and uses of adjacent urban tissues ? In order to respond to these questions, we analyze the noise barriers along highways A7 and A51 of the metropolitan area of Aix-Marseille-Provence. In face of the limited quality of the solutions systematically applied, the question is to examine other solutions adaptability to the urban and landscape issues of the different contexts the highway navigates today.Les dispositifs de protection acoustique constituent la réponse générique, imposée par la loi, pour traiter les nuisances des autoroutes en milieu urbain et périurbain. Si la règlementation et les études acoustiques sont aujourd’hui capables de résoudre le « problème » du bruit, la prise en compte d’autres aspects, tels que le contexte, la qualité de l’espace qu’ils produisent et leur gestion est généralement négligée. Partant de ce constat, quels types de paysages ces dispositifs de protection fabriquent-ils ? Quels sont leurs effets sur la perception des automobilistes et sur la forme et les usages des tissus urbains limitrophes ? L’analyse des dispositifs de protection acoustique le long des autoroutes A7 et A51 de la métropole Aix-Marseille-Provence permet de répondre à ces questions. Face à la faible pertinence des solutions systématiquement utilisées, il s’agit de savoir si d’autres ne seraient pas plus adaptées aux enjeux urbains et paysagers des différents territoires que l’autoroute traverse aujourd’hui.Salvia Gabriele, Hanrot Stéphane. Vers la « capsularisation » de l’autoroute. Incidences des dispositifs de protection au bruit sur la qualité du paysage et de l’espace urbain de la métropole Aix-Marseille. In: Les Annales de la recherche urbaine, N°113, 2018. La ville standardisée. pp. 234-247
Doctorates and the Berlin declaration
K. Doevendans, S. Hanrot 2003. Doctorates and the Berlin Declaration.\u3cbr/\u3eUSO-Built Report Series 2:11-17. The Berlin declaration of September 2003 has\u3cbr/\u3eplaced education for a doctorate even more strongly in the Bologna Process. This is also the case in domains, such as architecture, where the different countries of Europe are at variance as to the presence and content of such a degree. The meaning of this development for joint supervision and joint degrees within USO-Built summarizes the content of this chapter
L’architecture de la mobilité comme fabrique de la ville, du paysage et du territoire : une stratégie intégrative de projet
La recherche se situe dans le cadre du programme “architecture de la grande échelle“ proposé par le BRAUP et le PUCA.Elle s’intéresse à la mobilité dans la fabrique de la ville du paysage et du territoire. Partant du constat que les infrastructuresentretiennent un rapport difficile avec le territoire qu’elles traversent, elle pose la question de savoir si l’architecture peutproposer une alternative à l’ingénierie classique dans cette fabrique dans la conception des infrastructures. Elle part d’unesituation concrète, celle d’un groupement d’architecte-paysagiste-urbaniste-ingénieur qui, à l’issue de sept années deprojets d’infrastructures urbaines pour la communauté urbaine Marseille Provence Métropole dans le cadre d’un marché à bons de commande, s’est questionné sur sa propre pratique et s’est interrogé sur le caractère original et la consistance desa stratégie de projet.En termes méthodologiques, ce travail croise la “Recherche Réflexive“ de D.Schön – qui se traduit par la posture depraticiens réflexifs certains membres du groupement - et “l’anatomie de projet urbain“ de Tsiomis et Ziegler qui procède dela confrontation des points de vue des acteurs des projets anbalysés par des observateurs extérieurs : sociologue,d’historien et de philosophe.L’analyse d’un corpus de trois projets a permis de définir en quoi la stratégie de projet du groupement peut être considéréecomme “intégrative“. Mais il a aussi été montré en quoi l’intégration n’était pas forcément accomplie pour chacun d’eux.Cela a permis de dégager de nouvelles modalités de mise en œuvre de cette stratégie. Cela a permis aussi d’initier uneproposition pédagogique pour les enseignements de Master à l’ENSA-Marseille
L’architecture de la mobilité comme fabrique de la ville, du paysage et du territoire : une stratégie intégrative de projet
La recherche se situe dans le cadre du programme “architecture de la grande échelle“ proposé par le BRAUP et le PUCA.Elle s’intéresse à la mobilité dans la fabrique de la ville du paysage et du territoire. Partant du constat que les infrastructuresentretiennent un rapport difficile avec le territoire qu’elles traversent, elle pose la question de savoir si l’architecture peutproposer une alternative à l’ingénierie classique dans cette fabrique dans la conception des infrastructures. Elle part d’unesituation concrète, celle d’un groupement d’architecte-paysagiste-urbaniste-ingénieur qui, à l’issue de sept années deprojets d’infrastructures urbaines pour la communauté urbaine Marseille Provence Métropole dans le cadre d’un marché à bons de commande, s’est questionné sur sa propre pratique et s’est interrogé sur le caractère original et la consistance desa stratégie de projet.En termes méthodologiques, ce travail croise la “Recherche Réflexive“ de D.Schön – qui se traduit par la posture depraticiens réflexifs certains membres du groupement - et “l’anatomie de projet urbain“ de Tsiomis et Ziegler qui procède dela confrontation des points de vue des acteurs des projets anbalysés par des observateurs extérieurs : sociologue,d’historien et de philosophe.L’analyse d’un corpus de trois projets a permis de définir en quoi la stratégie de projet du groupement peut être considéréecomme “intégrative“. Mais il a aussi été montré en quoi l’intégration n’était pas forcément accomplie pour chacun d’eux.Cela a permis de dégager de nouvelles modalités de mise en œuvre de cette stratégie. Cela a permis aussi d’initier uneproposition pédagogique pour les enseignements de Master à l’ENSA-Marseille
Le projet fait les acteurs
Le projet en urbanisme, et plus largement le projet de territoire, sont souvent analysés au prisme du jeu des acteurs qui les prennent en charge. Par contrepoint, le postulat de ce livre repose sur une double idée. En premier lieu, ne pas prendre en compte les acteurs du projet en vue de renouveler le regard. En second lieu, envisager que c’est le projet qui porte les acteurs, et non l’inverse. Le projet apparaît alors comme un système complexe, c’est-à -dire auto-éco-réorganisé, selon l’expression forgée par Edgar Morin, disposant d’une certaine autonomie, d’une dynamique propre. La notion d’incertitude est ainsi centrale dans ce qui est considéré comme le mode principal de gestion des processus de transformation intentionnelle des espaces. Le projet est une tentative de réduction de sa propre incertitude et de celle de son environnement. Ce livre est une contribution à une théorie du projet, saisi comme processus, reposant essentiellement sur sa structure, sur le plan temporel comme sur le plan organisationnel. Ce faisant, l’acteur du projet n’est plus central dans l’analyse du projet ; il prend sa véritable place qui est celle d’élément, parmi d’autres, d’un système complexe