8 research outputs found
Invisible Minority: Experience of Middle Eastern American Women in Using Health Care Services
Issues related to the experiences of minority populations have received increasing attention during the last few decades. The research has been mostly focused on minority populations that are known to the U.S. general population including Hispanics, Asians, Native Americans, and African Americans. However, the Middle Eastern American population has received little attention. As the research on health disparities advances, there has been a growing attempt to reduce disparities that cause Middle Eastern populations to have chronic or life-threatening diseases. Some of these research studies have looked at the experiences of discrimination as a factor that would make a difference in the health of this population. While these studies are important, they usually engage a quantitative research method that is not fully equipped to evaluate the experiences of discrimination in a fuller sense. Addressing this gap in the literature, I conducted 30 in-depth interviews with Middle Eastern American women about their experiences with the U.S. health care system. Based on these interviews, there seem to be signs of anti-Middle Eastern racial framing among health care professionals that often caused significant problems for these respondents in their attempts to access the U.S. health care system
Conclusions de l’avocate générale Sharpston dans l’affaire Vethanayagam (C-680/17): La décision de refus de visa : une autonomie procédurale encadrée
Les obligations des Etats membres et associés Schengen en matière de visas se précisent. Plusieurs questions préjudicielles sont pendantes devant la Cour de Justice qui est appelée à se prononcer sur l’effectivité des recours en cas de décision finale de refus de visa, lorsqu’un ou plusieurs Etats sont concernés. La question du degré de motivation, a fortiori lorsque ces derniers font valoir des considérations d’ordre public, se pose également au regard des droits fondamentaux du demandeur
Cass. (2e ch.), 21 septembre 2016, n° P.16.0939/F: Le droit d’être entendu avant l’adoption d’une mesure privative de liberté : un obstacle à l’effectivité ?
La Cour de cassation accueille le moyen soulevé par l’Etat belge selon lequel il n’est pas nécessaire d’entendre à nouveau un étranger avant la prise d’une décision de privation de liberté en vue de la mise à la disposition du gouvernement dès lors que l’individu a déjà été entendu dans le cadre de procédures ayant un objet différent
Cass., 31 août 2016, Darjaj Youssef: Le pourvoi en cassation dirigé contre une mesure de détention administrative d’un étranger : un formalisme approprié ?
En vertu du Code d’instruction criminelle (CIC), le pourvoi en cassation dirigé contre une mesure administrative de privation de liberté d’un étranger nécessite la signature d’un avocat titulaire d’une attestation spécifique, y compris pour le dépôt du mémoire
Tribunal de l’Union européenne, 28 février 2017, NF, NG et NM c. Conseil européen, aff. T-192/16, T-193/16 et T-257/16: L’accord UE-Turquie devant le Tribunal de l’Union européenne: Une incompétence lourde de conséquences ?
Le Tribunal de l’UE se déclare incompétent pour connaître des recours de trois demandeurs d’asile à l’encontre de la déclaration UE-Turquie tendant à résoudre la crise migratoire au motif qu’il a été négocié et conclu par les représentants des Etats membres, agissant en leur qualité de chefs d’Etat ou de gouvernement, et non en tant que membres du Conseil européen. Cet accord, peu importe sa nature, n’est donc pas un acte d’une institution européenne. Ce faisant, la compétence du Tribunal n’est pas fondée au regard de l’article 263 du TFUE. Outre le raisonnement alambiqué du Tribunal, cette déclaration d’incompétence n’est pas sans conséquence tant sur le plan institutionnel qu’au regard des droits fondamentaux
L'espace Schengen Ă l'Ă©preuve du Covid-19
Publication en ligneLa crise du Covid-19 a poussé les 26 Etats membres de l'espace Schengen à restreindre la circulation des personnes aux frontières extérieures de la zone, mais aussi en son sein. Ces mesures ont des implications politiques, économiques et juridiques, et menacent l'avenir de cet espace de libre circulation, qui n'avait jamais été aussi contrarié depuis son entrée en vigueur en 1995.D'un côté, une liberté constitutive de l'identité européenne, de l'autre, une menace sanitaire sans précédent dans l'histoire contemporaine. Depuis l'apparition de la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 150 000 morts sur le continent, l'Europe fait face à une équation insoluble. Elle a dû en effet largement revenir sur la suppression des contrôles aux frontières intérieures, un principe fondateur de l'espace Schengen. Créé en 1985, ce dernier, qui compte 26 États (22 États membres de l'UE + l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse), n'avait jamais été aussi contrarié dans son fonctionnement : des contrôles stricts ont été réinstaurés sur l'ensemble de son territoire, et à ses frontières extérieures.Dans quelle mesure peut-on encore entrer dans l'espace Schengen et circuler entre ses pays membres ? Quelles sont les implications de cette situation exceptionnelle ? Et comment préparer au mieux la levée de ces restrictions, alors que la Commission européenne a présenté mercredi 13 mai des orientations pour un retour "coordonné" et "progressif" à la normale ? Toute l'Europe fait le point aux côtés de Virginie Guiraudon, directrice de recherche en sciences politiques au CNRS et spécialiste des questions migratoires en Europe
C.J.U.E., 2 mai 2018, K. et H.F., aff. jointes C-331/16 et C-366/16, EU:C:2018:296: Exclusion et restriction Ă la libre circulation pour le membre de la famille du citoyen : Ă Ă©valuer au cas par cas
La nécessité d’une restriction de la liberté de circulation et de séjour d’un citoyen de l’Union ou d’un membre de sa famille, soupçonné d’avoir participé, dans le passé, à des crimes de guerre, doit être évaluée au cas par cas. Le fait que la personne concernée ait fait l’objet, dans le passé, d’une décision d’exclusion du statut de réfugié ne peut pas automatiquement conduire à la constatation que sa simple présence sur le territoire de l’État membre d’accueil constitue une menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société
Commentaire de l'arrĂŞt : C.J.U.E., K. et H.F., aff. jointes C-331/16 et C-366/16, 2 mai 2018, ECLI:EU:C:2018:296 : Exclusion et restriction Ă la libre circulation pour le membre de la famille du citoyen : Ă Ă©valuer au cas par cas
La nécessité d’une restriction de la liberté de circulation et de séjour d’un citoyen de l’Union ou d’un membre de sa famille, soupçonné d’avoir participé, dans le passé, à des crimes de guerre, doit être évaluée au cas par cas. Le fait que la personne concernée ait fait l’objet, dans le passé, d’une décision d’exclusion du statut de réfugié ne peut pas automatiquement conduire à la constatation que sa simple présence sur le territoire de l’État membre d’accueil constitue une menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société