L'exploitation des stations de traitement des eaux usées des petites et moyennes collectivités

International audienceL'exploitation des stations de traitement des eaux usées des petites et moyennes collectivités : critères de choix des technologies, importance de l'exploitation, comparaisons selon les procédés et technicité à privilégier, l'exploitation du procédé Filtres Plantés de Roseaux (FPR)

Les Zones de Rejet Végétalisées (ZRV) peuvent-elles contribuer à protéger les eaux ? Pourquoi ? Comment ?

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Performances des filtres plantés de roseaux à écoulement vertical en climat froid de montagne

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Présentation de l'ouvrage « Les Zones de Rejet Végétalisées : repères scientifiques et recommandations pour la mise en oeuvre »

National audiencePrésentation de l'ouvrage : « Les Zones de Rejet Végétalisées : repères scientifiques et recommandations pour la mise en oeuvre

Retour d’expérience national sur le fonctionnement des ZRV

A l’issue d’une enquête nationale initiée en 2016 sur les zones de rejet végétalisées (ZRV) par le groupe de travail EPNAC, visant à recueillir des données de fonctionnement des ZRV en termes de concentrations d’entrée et de sortie notamment, un traitement statistique des données collectées a été réalisé par Irstea. Il concerne 325 prélèvements en entrée et sortie de ZRV, réalisés sur 30 ZRVfossé et 13 ZRVbassin répartis en France.Outre la statistique descriptive classique de l’ensemble des données pour les paramètres carbonés,azotés, phosphorés et bactériologique (E. coli), l’outil statistique « modèle ln-linéaire généralisé » a été utilisé. Ce dernier a permis d’inclure toutes les valeurs de concentrations validées (dont les extrêmes hautes) ainsi que les limites de quantification, en vue d’identifier les effets probables du type de ZRV, de la saison, de l’âge et de la concentration d’entrée sur les distributions des paramètres MES, NK, N-NO3-, Pt et E. coli.De plus, une analyse détaillée des situations dégradées pour chaque paramètre et pour chaque type de ZRV retenu pour l’étude (bassin ou fossé) a été menée ; il s’agissait des situations où la qualité en sortie de ZRV est moins bonne qu’à l’entrée en termes de concentrations.Pour l’ensembles des paramètres (y compris E. coli), les concentrations moyennes en sortie de ZRV sont plus faibles que celles d’entrée. Ces bons résultats physico-chimiques sont à interpréter avec prudence du fait :• des faibles écarts de concentrations entre les deux valeurs entrée-sortie ;• du nombre de situations dégradées qui avoisinent ou dépassent 25 % des bilans ;• de l’évolution des nitrites en ZRV ;• de l’évolution des orthophosphates en ZRV.Pour tous les paramètres physicochimiques, le traitement statistique par le modèle ln-linéaire généraliséa conclu que l’eau issue de la ZRV est de bonne qualité à condition que les eaux usées traitées issues de la station le soient également. Ainsi, une ZRV ne peut se substituer à un traitement complémentaire, elle ne peut contrer les défaillances chroniques du traitement amont.Pour le paramètre E. coli, il n’y a pas d’ambiguïté, les ZRV ont un effet positif car les écarts entrée-sortie dépassent 1 UFC et les situations dégradées sont les moins fréquentes (10 % des bilans). Enfin, l’évolution des concentrations en polluants a été confrontée aux charges hydrauliques appliquées sur les ouvrages afin d’appréhender l’impact de ces charges sur l’efficacité de la ZRV. Une lame d’eau journalière maximale de 0,5 m/j semble être une valeur commune pour l’ensemble des paramètres analysés pour les ZRVbassin et 0,25 m/j pour les ZRVfoss

Les Zones de Rejet Végétalisées : synthèse de la journée nationale de restitution du 28 mars 2019

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Les filtres plantés de roseaux pour le traitement des surverses de déversoirs d'orage

National audienceLes Rejets Urbains de Temps de Pluie (RUTP) associés aux réseaux séparatifs ou unitaires sont identifiés comme des sources de dégradations physiques, chimiques et écologiques du milieu récepteur et notamment de non atteinte du bon état écologique exigé par la DCE. Il existe donc un réel besoin de développement de techniques extensives telles que les filtres plantés de macrophytes. La présentation aborde donc l'historique de l'adaptation de cette filière pour la problématique des surverses de déversoirs d'orages, et détaille les résultats du projet ADEPTE (Aide au Dimensionnement pour la gestion des Eaux Pluviales par Traitement Extensif - 2013 à 2016) piloté par Irstea. Enfin, un outil d'aide au dimensionnement des ouvrages de la filière FPR pour le traitement des rejets urbains de temps de pluie (eaux pluviales strictes, surverses de déversoir d'orage) est présenté : le logiciel ORAGE

Etude des filtres plantés de roseaux dimensionnés pour des campings

[Departement_IRSTEA]Ecotechnologies [TR1_IRSTEA]TED [Axe_IRSTEA]TED-EPUREThe report presents the main elements of a study led during 3 years on 4 campsites; one of them was instrumented specifically during the totality of the 2009 summer season. Those 4 campsites treat individually their wastewater and are all equipped with Vertical-Flow Constructed Wetlands (VFCW) of different size.The report describes the characteristics of raw wastewater. We confirm the correlation between the hydraulic load and the occupation rate of the campsite. Wastewater, gathered in a very short private network, is naturally concentrated. These qualitative and quantitative elements allow to define a "camper equivalent" as a daily polluting load of about : 100 L, 90 g COD, 35 g BOD5, 40 g SS, 11 g KN and 1.4 g Pt. Hypotheses are emitted to explain the presence of so high load of nitrogen. The functioning of each plant is analysed: at the maximum of attendance during 5-6 weeks, the totality of the first floor receives an organic load about of 200 g COD/m2/j and 25 g KN/m2/j (2 to 3.5 times more than the usual loads applied on French vRBF). In spite of these strong loads, the COD removal remains constant (91 %) throughout the season. In summer, during the peak of campsite frequenting, nitrification falls but stays above 60 %. This study demonstrates the robustness of vFCW facing a progressive load increase. It allows us to define the appropriate sizing, stage by stage and according to several levels of quality objectives concerning nitrogen. Comparisons between the various sites show the necessity of a rigorous implementation according to the known rules of art. Such quality levels can be obtained only if the cycles of feeding/rest periods are strictly settled. This study modifies not at all the sizing rules applied for small communities. It proposes a sizing dedicated to the activities of campsite allowing to reach a nitrification weighted average on the totality of the season estimated at more than 75 %.Cette étude présente les éléments clés issus d’une étude de 3 ans sur 4 campings, dont l’un des sites a fait l’objet d’une instrumentation spécifique plus poussée au cours de la saison estivale 2009. Les 4 campings traitent leurs eaux usées de manière individuelle et sont chacun équipés de stations de traitement des eaux de type Filtres Plantés de Roseaux à écoulement vertical (FPRv) dont les dimensionnements sont différents. Cette étude décrit notamment les caractéristiques des eaux usées brutes. Nous confirmons la corrélation entre la charge hydraulique traitée et le taux d’occupation du camping. Les eaux usées, recueillies dans un réseau privé court, sont naturellement concentrées. Ces éléments qualitatifs et quantitatifs permettent de définir l’« équivalent campeur » selon une charge de pollution journalière d’environ 100 L d’eau consommée, 90 g de DCO, 35 g de DBO5, 40 g de MES, 11 g de NK et 1,4 g de Pt. Il s’agit d’un effluent très fortement chargé en azote. Ce paramètre est produit très majoritairement par le corps humain et cette qualité d’eaux peut s’expliquer par une moindre activité ménagère. Le fonctionnement de chaque station est analysé : au cours des 5-6 semaines de fréquentation maximale, la totalité du 1er étage reçoit une charge organique d’environ 200 g DCO/m2/j et 25 g NK/m2/j (soit 2 à 3,5 fois plus que les charges classiques appliquées en FPRv en France). En dépit de ces fortes charges, l’élimination de la DCO reste constante (91 %) au cours de la saison. Lors du pic estival de fréquentation, la nitrification décroît fortement mais le rendement se maintient à environ 60 %. L’étude démontre la robustesse des FPRv face à une augmentation progressive des charges appliquées et nous permet de définir un dimensionnement approprié, étage par étage, en accord avec les objectifs de qualité concernant le paramètre azote. Les comparaisons entre les 4 sites étudiés attestent de la nécessité d’une construction et d’une exploitation du système dans les règles de l’art. De tels niveaux de qualité ne peuvent être atteints qu’à conditions de respecter scrupuleusement les cycles d’alimentation/repos des filtres. Toutefois, cette étude ne modifie en rien les règles de dimensionnement applicables aux petites collectivités. Par contre, elle propose un dimensionnement dédié aux activités de camping permettant d’atteindre une nitrification moyenne pondérée sur la totalité de la saison évaluée à plus de 75 %

Aération forcée en Filtres Plantés de Roseaux (FPR) : premiers retours d'expériences

National audienceAération forcée en Filtres Plantés de Roseaux (FPR) : premiers retours d'expériences. Le contexte et l'intérêt des FPR avec aération forcée est rappelé, ainsi que les différentes configurations existantes (2 brevets français, et configurations à l'international). Les principes de fonctionnement et de mise en oeuvre sont détaillés, avec notamment une discussion quant au séquençage de l'aération (fréquence). Enfin, 2 retours d'expériences en France sont discutés. En conclusion, cette technologie semble compacte, robuste, peu énergivore, et adaptable à diverses contraintes de charge ou de typologies d'effluents

Retours d'expériences in-situ de traçages à la fluorescéine en traitement des eaux usées

National audienceRetours d'expériences in-situ de traçages à la fluorescéine en traitement des eaux usées (filtres plantés de végétaux, bassins types lagunes, sols)