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The Birth of the Scientific and Cultural History of Mankind Project
A l'occasion du 60e anniversaire de l'Unesco, j'ai coordonné la première partie d'un ouvrage sur l'histoire du secteur des sciences naturelles à l'Unesco, Sixty years of Sciences at Unesco, principalement écrit par des fonctionnaires, retraités ou en activité du secteur des sciences de l'Unesco. Cette première partie concerne les 20 premières années (1945-1965). J'en ai écrit une grande partie, en coopération avec des historiens des sciences, l'introduction et neuf sections, soit 10 dépôts dans HAL, dans les versions qui précèdent l'édition finale. Le livre a été publié en novembre 2006, aux Éditions de l'Unesco : http://publishing.unesco.org/details.aspx?Code_Livre=4503Febvre, Needham and Huxley shared the paternity of the UNESCO's project to publish an Scientific and Cultural History of Mankind (SCHM). The project aimed to give a central part to the sciences and to the techniques in the development of humankind, and to put the exchanges between civilizations into the centre of this history. The project wished to favour the mutual understanding between peoples, which was the proper UNESCO's Charter. The preparation of the project lasted nearly three years, with an astonishing convergence between Needham, Febvre and Huxley. Their project was innovative for the historiographical content as for the methodology, but faced a strong opposition from conservative sectors, whether historians, scientists, or diplomats. The final piece, published by UNESCO in the 1960s, was very far from their project.The following text is the section (1st part of the book) dedicated to the first steps of the SCHM under the aegis of Needham, Febvre, and HuxleyLa paternité du projet d'histoire scientifique et culturelle de l'humanité, éditée par l'Unesco, est partagée par Febvre, Needham et Huxley. Le projet voulait donner une place essentielle aux sciences et techniques dans l'histoire de l'humanité, et mettre les échanges entre civilisations au cœur de cette histoire pour favoriser la compréhension entre peuples, ce qui était le projet général de l'Unesco. Les trois années de préparation du projet ont montré une étonnante convergence entre ces trois personnalités. Leur projet, innovant sur le plan du contenu historiographique et de la méthodologie, a rencontré l'hostilité des conservateurs, fussent-ils scientifiques, historiens, ou diplomates. La réalisation finale, dans les années 1960, sera très loin de leur projet.Le texte qui suit est la section (première partie du livre) consacrée aux premiers pas du projet d'Histoire scientifique et culturelle de l'humanité sous l'égide de Needham, Febvre et Huxley
Needham and UNESCO: perspectives and realizations
A l'occasion du 60e anniversaire de l'Unesco, j'ai coordonné la première partie d'un ouvrage sur l'histoire du secteur des sciences naturelles à l'Unesco, Sixty years of Sciences at Unesco, principalement écrit par des fonctionnaires, retraités ou en activité du secteur des sciences de l'Unesco. Cette première partie concerne les 20 premières années (1945-1965). J'en ai écrit une grande partie, en coopération avec des historiens des sciences, l'introduction et neuf sections, soit 10 dépôts dans HAL, dans les versions qui précèdent l'édition finale. Le livre a été publié en novembre 2006, aux Éditions de l'Unesco : http://publishing.unesco.org/details.aspx?Code_Livre=4503Joseph Needham, biochemist and historian of science, Marxist and Anglican, was the first head of the Natural Sciences Division in UNESCO, from April 1946 when he just returned from China. He spent there 3 years to organize the Sino-British scientific co-operation, and many of his proposals for UNESCO came from his experience in China: a voluntary co-operation not to be left only to the scientific unions; a priority for the Third World ("Periphery Principle"); the promotion of History of science; the social aspects of science. Needham was also rooted in the Social Relations of Science Movement" of the 1930s. The 2 years during which Needham headed the Science Department marked the UNESCO culture for long.The following text is the section (1st part of the book) dedicated to Needham's original ideas and their sources.Joseph Needham, biochimiste et historien des sciences, marxiste et anglican, a été le premier directeur du secteur des sciences naturelles de l'Unesco, dès avril 1946 à son retour de Chine. Il venait d'y passer 3 ans comme responsable de la coopération scientifique sino-britannique et y puisera une grande partie de ses orientations : une coopération internationale volontariste à ne pas laisser dans les seules mains des Unions scientifiques, la priorité au Tiers-Monde ("principe de périphérie"), le développement de l'histoire des sciences, les implications sociales de la science. Toutes ces idées sont aussi enracinées dans le "mouvement pour les relations sociales de la science" des années 1930. Les deux ans passés par Needham dans cette fonction ont longtemps marqué la "culture" de l'Unesco.Le texte qui suit est la section (première partie du livre) consacrée aux orientations défendues par Needham et à leurs origines
Needham, Anglo-French Civilities and Ecumenical Science
Premier travail publié concernant Needham et l'Unesco, ainsi que les réseaux scientifiques franco-britanniquesWhich intellectual and institutional trajectory lead Needham to his international commitment? To elucidate some aspects of this question, the paper is mainly focalised upon Needham's specificity among what Gary Werskey called "the visible college", this group of leading British scientists who dedicated themselves to science and socialism; and, more particularly, about Needham's institutional commitment in Unesco. The paper tries to understand the manifold connections which existed between the "visible college" and the French scientists with whom Needham and his friends shared many commitments. Needham's worldview – which resulted in his anti-Euro-centrism - also deserved a specific analysis for itself, and not as a mere variant of Bernalism.The paper presents the part played by Needham among the Anglo-French networks, and studies what Needham brought in for the pots-war international scientific relations
La science doit achever sa décolonisation
entretien réalisé par Nicolas Chevassus-au-Louis en juin 2006 et publié en novembre 2006Dans la deuxième vague impériale après 1870, les scientifiques ont été des participants actifs de la colonisation et du parti colonial en France. La science a été un élément constitutif fondamental de l'idéologie coloniale, notamment comme bas de la "mission civlisatrice" : civiliser par altruisme par la science. Cette idéologie a laissé des traces aujourd'hui dans les problématiques du développement
The Sciences within the United Nations System
A l'occasion du 60e anniversaire de l'Unesco, j'ai coordonné la première partie d'un ouvrage sur l'histoire du secteur des sciences naturelles à l'Unesco, Sixty years of Sciences at Unesco, principalement écrit par des fonctionnaires, retraités ou en activité du secteur des sciences de l'Unesco. Cette première partie concerne les 20 premières années (1945-1965). J'en ai écrit une grande partie, en coopération avec des historiens des sciences, l'introduction et neuf sections, soit 10 dépôts dans HAL, dans les versions qui précèdent l'édition finale. Le livre a été publié en novembre 2006, aux Éditions de l'Unesco : http://publishing.unesco.org/details.aspx?Code_Livre=4503UNESCO has not been the only tool after the war for a refoundation of the international scientific relations. The United Nations built a complete system, keeping for its own the general orientations, the science policy, and some fields (Nuclear physics, and initially the question of natural resources). The UN initiated the big international conferences of the 1950s and the 1960s, such as the pacific uses of nuclear energy, and the applications of science and technology to the development. Henri Laugier was deputy to the UN General Secretary for the first years,a nd in charge of the science questions. He played a role equivalent to Needham's one in UNESCO, and even sometimes concurrent.The following text is the section (1st part of the book) which presents the UN science system, in order to better understand the specific part attributed to UNESCO.La refondation des relations scientifiques internationales après-guerre ne s'est pas limitée à l'Unesco. L'ONU a mis en place tout un dispositif, gardant pour elles les orientations générales de la politique scientifique et certains domaines (le nucléaire, les ressources naturelles). Elle est à l'initiative de grandes conférences internationales, dans les années 1950 et 1960, comme l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire ou les applications de la science pour le développement. Henri Laugier, secrétaire général adjoint de l'ONU, en charge de ces questions les premières années, a joué un rôle équivalent (et parfois concurrent) à celui de Needham à l'UnescoLe texte qui suit est la section (première partie du livre) consacrée au dispositif de l'ONU pour la coopération scientifique, pour mieux resituer la fonction spécifique de l'Unesco
Defining UNESCO's scientific culture: 1945-1965
A l'occasion du 60e anniversaire de l'Unesco, j'ai coordonné la première partie d'un ouvrage sur l'histoire du secteur des sciences naturelles à l'Unesco, Sixty years of Sciences at Unesco, principalement écrit par des fonctionnaires, retraités ou en activité du secteur des sciences de l'Unesco. Cette première partie concerne les 20 premières années (1945-1965). J'en ai écrit une grande partie, en coopération avec des historiens des sciences, l'introduction et neuf sections, soit 10 dépôts dans HAL, dans les versions qui précèdent l'édition finale. Le livre a été publié en novembre 2006, aux Éditions de l'Unesco : http://publishing.unesco.org/details.aspx?Code_Livre=4503When World War II was approaching towards its end, the Allied Countries redefined the international relations, among which scientific co-operation. Their aim was to take into account the new function (and power) of science after Hiroshima and to include scientific co-operation into a general frame of pacified international relations. The left-sided scientists of the 1930s were the main promoters for a global refounding of international scientific co-operation, through he Natural Sciences Department created in 1946 within UNESCO, by Julian Huxley and Joseph Needham. The following text is the introduction of the 1st part, and presents the aims and the main activities of the Science Section in 1945-1965La reconstruction d'un système de coopération scientifique internationale fait partie des objectifs que se donnent les alliés quand approche la fin de la 2e guerre mondiale. Il s'agit de prendre en compte les nouvelles fonctions de la science après Hiroshima et d'utiliser cette coopération dans la perspective d'un monde pacifié. Les scientifiques progressistes des années 1930 sont les principaux promoteurs de la refondation des relations scientifiques internationales, dont la division des sciences créée en 1945 à l'Unesco sera la concrétisation, sous l'égide de Joseph Needham et Julian Huxley.Le texte qui suit est l'introduction de la première partie. Elle présente les objectifs et réalisations des vingt premières années de l'Unesco
Sur quelques aspects des sociabilités scientifiques franco-britanniques dans les années 1930 et 1940
Texte élargi d'une communication en mars 2006 lors d'un symposium à la Maison française d'Oxford. En cours de publication dans les "cahiers d'histoire et de philosophie des sciences".En 1946, Joliot-Curie n'hésite pas à parler de "science franco-britannique". C'est la conséquence de relations étroites, construites dans la seconde moitié des années 1930, interrompues pas la guerre, mais reprises dès la Libération. Les principaux promoteurs de ces relations sont politiquement très engagés à gauche. Mais les réseaux constitués sont beaucoup plus large, et on ne peut y séparer relations académiques, politiques, institutionnelles et personnelles. La Fédération mondiale des travailleurs scientifiques sera un débouché de ces relations, et son échec, à l'orée de la guerre froide, marque la fin de l'utopie des fronts antifascistes et d'une "science pour le peuple"
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