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Les chaînes opératoires sur galets en roches volcaniques et quartz dans l’industrie lithique du gisement Moustérien de champ grand (Saint-Maurice-sur-Loire, Loire)
Les galets en roches volcaniques et quartz sont présents en quantité remarquable sur le gisement Paléolithique moyen récent de Champ Grand (Saint-Maurice-sur-Loire, Loire). Ils sont souvent très altérés et peu transformés contrairement au reste de l’assemblage lithique. Les informations d’ordre géologique et des prospections aux alentours du gisement montrent qu’ils sont présents naturellement sur le versant. Cependant, une petite partie d’entre eux a indubitablement été sujette à des actions anthropiques. Différents schémas opératoires de transformation peuvent être individualisés, relevant d’action de débitage ou de confection d’outil. Principalement en fonction de leur morphologie, les galets sont choisis et voués à subir des transformations variées pour des objectifs fonctionnels supposés différents. L’étude permet de mettre en évidence la diversité des gestes et des actions en rapport avec ces objets en roches locales.Operative sequences on volcanic raw material and quartz pebbles in the lithic industry of the Mousterian site of Champ Grand (Saint-Maurice-sur-Loire, Loire, France). Volcanic or quartz pebbles are found in significant quantity in the Mousterian site of Champ Grand (Loire). Geological observations and survey show that pebbles are naturally present in the area. They are often weathered and slightly modified, whereas the rest of the lithic assemblage is quite well preserved and elaborated. However, a few of them have been undoubtedly modified by prehistoric men. Different operative sequences in the pebbles transformation have been identified, showing flaking reduction or tool making. Pebbles are modified in different ways, probably for various functional purposes. This study reveals that the morphology of the pebble is a determining factor in the transformation, more than the raw material itself
The soucoupes of the Observatoire cave (Principality of Monaco): contribution to the study of the Large flake phenomenon in the early Palaeolithic
Les fouilles de la grotte de l’Observatoire (Principauté de Monaco), remarquablement publiées dans le premier tome des Archives de l’Institut de Paléontologie Humaine en 1927, avaient révélé la présence dans le « foyer k » d’une vieille industrie composée d’éclats en calcaire de très grandes dimensions, autrement appelés soucoupes par Léonce de Villeneuve. La reprise pour étude de cet assemblage lithique (n =132) indique une recherche d’éclats normalisés, de morphologie trapézoïdale à quadrangulaire, débités aux dépens de volumes soigneusement sélectionnés, aménagés et exploités selon un débitage préférentiel à séquence unique. Ces grands éclats, structurés autour d’un biseau cortical brut de débitage, fin, biplan, rectiligne à légèrement convexe, recouvrent la définition du hachereau d’un point de vue techno-fonctionnel. Cette collection de la grotte de l’Observatoire, également composée de galets manuportés (N =159) et d’un biface, aurait un âge antérieur à 230 000 ans BP. À ce jour, cette série ne trouve aucun équivalent régional mais des rapprochements peuvent être effectués avec les « Large flakes industries » d’Espagne et d’Afrique du Nord, caractérisées par un débitage d’entames et la présence de hachereaux de type 0. Les soucoupes de la grotte de l’Observatoire conduisent à nous interroger sur les spécificités de cette technologie macrolithique et sur sa signification dans un contexte régional et méditerranéen. Notre étude nous amène finalement à discuter de l’hypothèse de la diffusion pour envisager celle d’une apparition locale, dans le cadre d’un savoir-faire technique qui se serait étroitement adapté à la nature du matériau d’œuvre.The excavations at the Observatoire Cave (Principality of Monaco), have been well published in the first volume of the Archives of the Institut de Paleontologie humaine in 1927. The authors document the presence in the « foyer k » of large flakes also called soucoupes (saucers or flying saucers in french) by L. de Villeneuve. The study of this lithic collection (N=132) indicates a production of trapezoidal to quadrangular flakes, detached on limestone cobbles that were cautiously selected, prepared and shortly exploited for one unique preferential product. These large flakes have been structured on a cortical distal end (or biseau), never retouched and characterized by a fine angle, a biplane section and a slightly convex delineation. In a techno-functional perspective, these large flakes clearly overlap the definition of the cleavers. This collection from the Observatoire Cave, which precedes 230 000 BP, also includes a series of cobbles (n=159) and one single handaxe. This lithic assemblage finds no regional equivalent, but comparisons can be made with some Acheulean large flake Industries from Spain and Northern Africa, characterized by a production of entames and the shaping of proto-cleavers (or type 0). The soucoupes of the Observatoire Cave encourage us to develop further on the peculiarities of this macrolithic technology and on their signification in a regional and Mediterranean context. Our study finally challenges the hypothesis of diffusion and consider the scenario of a local invention as plausible, within a framework of a technology that was closely adapted to the nature of the raw material
Les soucoupes de l’Observatoire (Principauté de Monaco) : contribution à l’étude du phénomène des grands éclats au Paléolithique ancien
Les fouilles de la grotte de l’Observatoire (Principauté de Monaco), remarquablement publiées dans le premier tome des Archives de l’Institut de Paléontologie Humaine en 1927, avaient révélé la présence dans le « foyer k » d’une vieille industrie composée d’éclats en calcaire de très grandes dimensions, autrement appelés soucoupes par Léonce de Villeneuve. La reprise pour étude de cet assemblage lithique (n =132) indique une recherche d’éclats normalisés, de morphologie trapézoïdale à quadrangulaire, débités aux dépens de volumes soigneusement sélectionnés, aménagés et exploités selon un débitage préférentiel à séquence unique. Ces grands éclats, structurés autour d’un biseau cortical brut de débitage, fin, biplan, rectiligne à légèrement convexe, recouvrent la définition du hachereau d’un point de vue techno-fonctionnel. Cette collection de la grotte de l’Observatoire, également composée de galets manuportés (N =159) et d’un biface, aurait un âge antérieur à 230 000 ans BP. À ce jour, cette série ne trouve aucun équivalent régional mais des rapprochements peuvent être effectués avec les « Large flakes industries » d’Espagne et d’Afrique du Nord, caractérisées par un débitage d’entames et la présence de hachereaux de type 0. Les soucoupes de la grotte de l’Observatoire conduisent à nous interroger sur les spécificités de cette technologie macrolithique et sur sa signification dans un contexte régional et méditerranéen. Notre étude nous amène finalement à discuter de l’hypothèse de la diffusion pour envisager celle d’une apparition locale, dans le cadre d’un savoir-faire technique qui se serait étroitement adapté à la nature du matériau d’œuvre.The excavations at the Observatoire Cave (Principality of Monaco), have been well published in the first volume of the Archives of the Institut de Paleontologie humaine in 1927. The authors document the presence in the « foyer k » of large flakes also called soucoupes (saucers or flying saucers in french) by L. de Villeneuve. The study of this lithic collection (N=132) indicates a production of trapezoidal to quadrangular flakes, detached on limestone cobbles that were cautiously selected, prepared and shortly exploited for one unique preferential product. These large flakes have been structured on a cortical distal end (or biseau), never retouched and characterized by a fine angle, a biplane section and a slightly convex delineation. In a techno-functional perspective, these large flakes clearly overlap the definition of the cleavers. This collection from the Observatoire Cave, which precedes 230 000 BP, also includes a series of cobbles (n=159) and one single handaxe. This lithic assemblage finds no regional equivalent, but comparisons can be made with some Acheulean large flake Industries from Spain and Northern Africa, characterized by a production of entames and the shaping of proto-cleavers (or type 0). The soucoupes of the Observatoire Cave encourage us to develop further on the peculiarities of this macrolithic technology and on their signification in a regional and Mediterranean context. Our study finally challenges the hypothesis of diffusion and consider the scenario of a local invention as plausible, within a framework of a technology that was closely adapted to the nature of the raw material
Paimpol (Côtes-d'Armor). Abbaye de Beauport, « Salle au duc »
Tournier Fanny. Paimpol (Côtes-d'Armor). Abbaye de Beauport, « Salle au duc ». In: Archéologie médiévale, tome 29, 1999. pp. 296-297