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    Table Ronde : L’Arche de Zoé, dérive unique ou produit d’un système ?

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    Table ronde organisée le 19 décembre 2007 à l’initiative de Joseph Dato, professeur associé à l’Université de Grenoble, membre du Conseil d’administration de Médecins du Monde. La vidéo du débat est disponible sur www.medecinsdumonde.org Débat animé par Françoise Jeanson, médecin, ancienne présidente de Médecins du Monde. Avec Michel Galy, sociologue, revue Cultures et Conflits, Jean-Paul Ngoupande, ancien Premier ministre de la République centrafricaine, Pierre Micheletti, médecin, président de Médecins du Monde, Rony Brauman, médecin, ancien président de Médecins Sans Frontières, professeur associé à Sciences-Po Paris, Pierre Ganz, rédacteur en chef, Radio France Internationale, et la participation de trois « grands témoins » : Blandine Destremau, Bruno David et Frédéric Tissot

    Zoé l'équation fatale

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    Si l’affaire de l’Arche de Zoé a connu un tel retentissement, c’est bien sûr parce que les faits sont graves, tout simplement. Mais c’est aussi parce qu’elle sert de révélateur à un ensemble de représentations que nourrissent les médias, les acteurs humanitaires, le grand public ou les « élites politiques » à l’égard des ONG, de l’Afrique ou encore de la figure de l’enfant, des « victimes » en général. Tous ces éléments, habituellement disparates, se sont retrouvés ici tellement concentrés qu’ils ont « cristallisé » en quelque sorte au point de donner à cette affaire l’intensité que l’on connaît. Une intensité qui n’est sans doute pas sans rapport avec les stratégies que développent les uns et les autres (médias, humanitaires, politiques, grand public) pour se défendre ou s’affranchir des représentations qu’ils portent malgré eux et qui, d’une certaine manière, ont participé d’une telle affaire. L’objet de ce numéro de la revue n’est pas de revenir sur les éléments pratiques de l’affaire, mais d’aborder certaines des représentations qu’elle révèle. En filigrane, il s’agit pour la revue d’affirmer que si cette affaire ne doit pas aboutir à une mise en cause des acteurs humanitaires dans leur ensemble, pour autant, le monde des ONG ne peut s’exonérer d’une réflexion sur lui-même
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